Analyse 2023-12

Trop dur de trouver une place dans une crèche. Les parents sont inquiets, les accueillantes sont à bout et les cigognes volent très haut dans le ciel. Faisons le point sur une situation critique qui s’enlise depuis des années.

Il est loin, très loin, le temps où les crèches étaient des œuvres de bienfaisance, créées en renfort aux mères précarisées ou empêchées. Très loin aussi l’époque où une mère ouvrière gardait son bébé à la maison uniquement par fierté, pour ne pas dépendre de la collectivité1. Aujourd’hui, certains parents feraient n’importe quoi pour obtenir une place dans un milieu d’accueil de la petite enfance, comme pleurer, menacer d’avorter ou offrir un pot-de-vin2,3… Peut-être faut-il débusquer une forme de fierté chez celles et ceux qui, entre leur travail et leur enfant, choisissent l’enfant au risque d’avoir à l’éduquer dans la pauvreté. Ou bien chez ces parents bénévoles qui se relaient pour faire face à la pénurie de personnel dans la crèche du quartier4,5. Une situation dont on savourera le paradoxe. À l’heure d’aujourd’hui, la plupart des parents ont besoin de faire garder leur enfant de moins de 3 ans par des professionnelles, dans un lieu approprié, avant qu’il n’entre à l’école maternelle. C’est ce qu’exige notre modèle de société. Puisque l’époque de la femme au foyer est révolue, puisque les femmes travaillent désormais autant que les hommes, il en résulte certaines contraintes auxquelles nous avons choisi de nous soumettre pour une société plus égalitaire. Cependant, dans la course à l’indépendance individuelle, nous n’avons pas vu le mur se rapprocher… Et nos gouvernant.e.s non plus !

Le point sur la situation

Le constat est sans appel : en Belgique, proportionnellement au nombre de nouveaux nés présents sur le territoire, il n’y a pas assez de places dans toutes les structures d’accueil réunies pour s’occuper des bébés pendant que leurs parents font tourner la société. En 2020, le taux de couverture en places d’accueil pour la petite enfance (de 0 à 2,5 ans) atteignait 37,6 % en Fédération Wallonie-Bruxelles, 48,4 % si l’on inclut les enfants de 2,6 à 3 ans, car l’école maternelle entre en ligne de compte6; ce dernier taux descend à 38 % si l’on isole la Wallonie7. Comparativement, les objectifs de Barcelone8 fixés en 2003 recommandaient un taux de couverture d’au moins 33 %9. Mais tandis que nous surnageons péniblement10 au-dessus de ce minimum, les conséquences du manque de places, couplées à la hausse parfois spectaculaire des tarifs des crèches non subventionnées11, se font de plus en plus sentir. En guise de solution, la Fédération Wallonie-Bruxelles enchaîne les plans Cigogne (2003, 2005, 2014, 2021) censés accroître le nombre de places disponibles. Si ce fut parfois le cas, c’est sans compter qu’entre chaque étape de nouvelles places sont perdues12.

Déjà en 2013, l’ONE s’exprimait sceptiquement à propos du plan Cigogne 3 (le taux de couverture moyen en FWB était de 22,9 % et de 37,5 % au niveau national) : « Je n’ose pas dire qu’on attend un taux de couverture de 45, 50 ou 60 % car on ne dispose d’aucun outil d’évaluation. » Dix ans plus tard, la FWB voit son taux augmenter de presque 15 % et la moyenne nationale dépasse de peu le seuil attendu le plus faible. Certes, le taux en FWB a augmenté, mais pas assez13. En 2015, le plan Cigogne 3 montrait ses limites : les régions de Liège et du Hainaut gagnaient beaucoup moins de places que nécessaire, les appels à projets avaient dû être revus à la hausse. La situation était alors déjà qualifiée « d’inquiétante14 ». En 2017, « les acteurs de terrain » confiaient qu’ils « se montreraient déjà satisfaits (…) si les plans Cigogne successifs atteignaient leurs objectifs, tant l’espoir que cela se produise semble faible15. » Actuellement, on n’est pas loin de l’hécatombe : le 7 avril dernier, au RTL info 13h, Alan Keepen, administrateur de la Fédération des Milieux d’Accueil de la Petite Enfance (FeMAPE) évoquait une « vague de fermetures sans précédent16 », le 5 mai, L’Avenir titrait : « Des crèches ferment toutes les semaines et ce n’est pas près de s’arrêter17 ». Mais si l’on voyage dans le temps, la situation a l’air d’avoir toujours été critique : « il manque plus de 5000 places d’accueil à Bruxelles18 » titrait le Daily Science Brussels en septembre 2020. En 2017, la revue Démocratie s’interrogeait sur la question du manque de places et précisait déjà que « l’augmentation de la demande de places d’accueil dans les crèches n’est pas neuve19 ».

Des parents désemparés

Suite à cette situation, les parents sont de plus en plus mal à l’aise et malmenés. La difficulté à trouver une place, surtout à un endroit qui les arrange : proche de la maison ou du lieu de travail, entraîne une recherche permanente. Ils doivent en contacter plusieurs et espèrent qu’on les inscrive... sur une liste d’attente aux délais incroyables20,21. Cela suscite la compétition entre eux, par exemple, ceux qui travaillent estiment être prioritaires22. Ce contexte engendre une énorme frustration, qui, quand elle est mal supportée, donne lieu à des réactions excessives et déplacées à l’égard du personnel d’accueil afin de les inciter à céder une place23,24. À cela s’ajoute la hausse des tarifs. Certes, ces derniers sont calculés en fonction des revenus des parents, ce qui permet des facilités d’accès pour les parents fragilisés, et l’on obtient même la gratuité avec le statut BIM25. Du moins en ce qui concerne les milieux d’accueil subventionnés. Mais étant donné le manque de places, un nombre grandissant de parents – souvent non éligibles aux tarifs réduits – se voient contraints de se tourner vers le secteur privé, où les tarifs sont de plus en plus décomplexés26,27. Cela dit, un tarif plus élevé ne garantit pas une place. En dépit des apparences, toutes les structures sont dans la même galère face à la demande croissante qu’elles ne peuvent satisfaire. Il suffit de consulter le Baromètre des parents de la Ligue des Familles pour constater que le nombre de parents jugeant difficile ou très difficile de trouver une place d’accueil croît d’année en année : 27 % en 2016, 41 % en 2017, 67 % en 202228,29… Compte tenu de cette difficulté croissante, pour réussir à s’occuper de leur(s) enfant(s), certains parents, principalement les mères, diminuent leurs heures de travail, voire, pour les plus désespéré.e.s, renoncent carrément à leur emploi30,31!

Une profession en burn-out

Bien sûr, ce serait « trop facile » s’il n’y avait qu’un manque de places à gérer. En effet, ce problème semble imbriqué dans un fléau structurel plus large. Quand on tend l’oreille du côté des accueillantes, on ne peut que les plaindre également à juste titre. En effet, les directrices d’établissement mentionnent deux difficultés principales : les finances et l’embauche. Si elles estiment avoir du mal à engager du personnel32,33, elles en donnent surtout les raisons : le métier ne serait guère valorisé, notamment du point de vue de la population qui doute des qualifications des travailleuses. Bien sûr, du point de vue des travailleuses, leur salaire ne reflète pas leur investissement qui va au-delà de ce qu’on imagine34,35. Et que dire des accueillantes indépendantes, ou semi-indépendantes ? Elles sont loin de se verser un salaire décent, ni même un salaire chaque mois. Certaines directrices d’établissement confient le même témoignage36,37. De plus, il y a des départs : soit des pensionnées qui ne sont pas remplacées, soit des jeunes découragées qui démissionnent et se réorientent bien souvent dans l’enseignement maternel. Les horaires sont revus à la baisse et les fermetures inopinées se font plus fréquentes, au grand dam des parents mis au pied du mur38,39. Si l’on ajoute à cela les crises successives de la COVID et de l’énergie, puis la hausse du coût de l’alimentation (ressource prioritaire pour nos bambins), on ne devrait pas s’étonner que les structures les plus en difficulté mettent la clef sous le paillasson les unes après les autres40,41. Vu la situation critique, certains parents motivés, mais non formés, se relayent bénévolement pour pallier le manque42. Ces mêmes parents, de qui l’on exige déjà tant de sacrifices… Comme quoi il demeure possible de sublimer ses frustrations au travers d’un projet social. Hélas, la surcharge de travail qui pèse sur les épaules des travailleuses est susceptible d’occasionner des incidents, ou des accidents plus dramatiques43,44 surtout quand le nombre d’enfants à leur charge dépasse45 la norme minimale d’encadrement (revue par la réforme de 2019) dont le seuil est déjà assez haut en ce qui concerne les crèches (subventionnées ou non) : une accueillante pour 7 enfants simultanément présents46,47,48; en Flandre, le seuil moyen effectif est estimé à plutôt 9 enfants par accueillante49.

(Re)mise en cause

Comment en est-on arrivé là, si ce n’est par défaut de prévoyance, par manque de vision ? On le voit quand on culpabilise les chômeurs sans s’être assuré que chacun ait bien les mêmes chances de trouver du travail, ou bien que le marché de l’emploi propose assez de places pour tout le monde. On le voit quand on s’acharne à supprimer ou délocaliser les places de parking sans savoir si cela ne va pas empêcher un tas de citoyens de se déplacer, par exemple sur leur lieu de travail. On le voit quand on ouvre des chantiers partout sans se préoccuper des commerces qui vont perdre leurs clients. C’est donc aussi ce que l’on voit quand on promet de nouvelles places dans un secteur en grande difficulté et qui se vide de ses praticiennes car leurs espérances sont brisées, et qui, de surcroît, ne semble pas particulièrement attirer les jeunes. Ces pauvres jeunes, quels rêves leur laisse-t-on ?

La FeMAPE a fortement critiqué la « Réforme des milieux d’accueil de la petite enfance de 0 à 3 ans (MILAC) » de 2019, parce qu’elle aurait durci les conditions de gestion et d’accueil, et donc fait augmenter les coûts50. Celle-ci rendrait également la vie dure aux indépendantes de ce secteur et menacerait les milieux d’accueil non subventionnées, qui ne se sentent pas respectés. Certains craignent d’être « phagocytés » par le système subventionné51. Du reste, des voix ont commencé à s’élever contre la main-mise toujours plus grande de l’ONE sur la gestion de ces structures et le durcissement de ses conditions d’octroi de subsides52. De son côté, la Ministre de l’Enfance, Bénédicte Linard, reconnaît un « problème structurel de financement » et souligne l’importance d’une revalorisation des métiers liés à la petite enfance, notamment grâce à l’inauguration du « Bachelier en accueil et éducation du jeune enfant » à la rentrée 202353 (ce projet ayant été proposé par l’ASBL Nouvelle Orientation Enfance aux alentours de 2017, sous le nom de bachelier en puériculture54 ).

Dans un avenir à court terme, les parents en recherche d’un milieu d’accueil pourront-ils déstresser ? Chaque enfant de 0 à 3 ans trouvera-t-il une place dans une quelconque structure d’accueil afin de permettre à ces parents de se concentrer sur leur activité professionnelle et leurs obligations quotidiennes ? Et si la solution était (aussi) ailleurs ? Au lieu de fixer des objectifs manifestement inatteignables pour les milieux d’accueil existantes ou à venir, pourquoi ne pas aborder le problème sous un angle complémentaire, celui de la disponibilité des parents ? Dans la mesure où il est scientifiquement démontré que « mettre l’enfant trop tôt à la crèche [avant 9 mois] peut provoquer de l’anxiété et une insécurité affective, qui peuvent avoir des conséquences sur tout le parcours scolaire55 », il paraît judicieux de miser (aussi) sur un dégagement de temps pour les parents, moyennant une moindre perte salariale. C’est-à-dire un prolongement des congés de maternité payés tout en y alignant les congés de l’autre parent. Selon un rapport de juin 2021 de l’OCDE, la Belgique est classée 18e sur 41 pays analysés en matière de politique nationale de la petite enfance. Mais dans le détail, elle est 26e en ce qui concerne la durée des congés de maternité/paternité pleinement payés, 23e en ce qui concerne le coût d’inscription aux milieux d’accueil et 21e en ce qui concerne le ratio enfant-accueillante et la formation des accueillantes. Faisant grimper notre moyenne, l’accès à l’éducation pré-scolaire nous hisse en 8e place. Afin d’améliorer ces points, les modèles nordiques et baltes (tous dans les 11 premières places), mais aussi le Luxembourg (premier) représentent une bonne base de réflexion56.

En mars dernier, les crèches de La Louvière ont fait grève pour dénoncer « le manque de personnel » et « une charge de travail trop importante57 ». Mercredi 26 avril, c’était tout le secteur de l’enfance qui protestait en front commun, car « la petite enfance, c’est l’avenir de demain58 ». Faudra-t-il que les parents fassent grève à leur tour ? C’est déjà un peu ce qu’ils font, de manière douce, constructive et solidaire, lorsqu’ils s’improvisent encadrants d’enfants. Des initiatives citoyennes existent, comme la crèche parentale de Louvain-La-Neuve, ou le Babibar de Liège, où l’on peut se retrouver en famille et profiter de l’expérience des autres parents et des praticiens59. En tant que parents responsables, nous ne devons pas rester les bras croisés et attendre qu’une cigogne se pose du ciel pour nous aider, organisons-nous et battons-nous pour l’éducation de nos enfants, pierres fondatrices d’une civilisation nouvelle et, nous leur souhaitons, pleine d’espoir60.


1 Perrine Humblet et Myriam Sommer (Dir.), « 100 ans : une ligne du temps des crèches depuis 1844 », p. 3 et 7, en ligne sur https://100one.be, 2019 (page consultée le 31/05/23).

2 Het Laatste Nieuws, cité dans (s. n.), « Crise dans les crèches: "Elle a menacé d'avorter si son enfant n’obtenait pas une place" », dans 7 sur 7, 11/05/23 (page consultée le 31/05/23).

3 (S. n.), « "Je pleure à chaque refus", "Je n'ai plus de vie sociale" : de nombreux parents désespérés par le manque de places dans les crèches », dans RTL info, 03/10/22 (page consultée le 31/05/23).

4 À Louvain-La-Neuve, des parents ont même fondé « La Crèche parentale » reposant sur ce principe de solidarité. Site : https://www.crecheparentalelln.be.

5 Justine Leupe, « Crèche: à Boitsfort, des parents se relaient par manque de personnel », dans Femmes d’aujourd’hui, 06/07/22 (page consultée le 31/05/23).

6 Office de la naissance et de l’enfance, « Rapport d’activités 2020 », 2021, en ligne sur www.one.be (page consultée le 31/05/23).

7 Claire Dujardin (Dir.), « Accueil préscolaire et taux de couverture », dans Iweps.be, 01/03/23 (page consultée le 31/05/23).

8 En 2002, le Conseil européen de Barcelone a fixé des objectifs pour « éliminer les freins à la participation des femmes au marché du travail ». Pour ce faire, l’un des objectifs consistait à ce que, en 2010, 33 % des enfants de moins de 3 ans puissent bénéficier de structures d’accueil. Pour plus de détails, voyez le Rapport de la Commission de 2013 et la révision des objectifs initiaux en 2022, qui revoit cet objectif à 45 %.

9 Janneke Plantenga, Alexandra Sceele, Jan Peeters, et al., « Les objectifs de Barcelone revisités », 25/11/13, en ligne sur www.europarl.europa.eu, (page consultée le 31/05/23).

10 En Wallonie, il aura fallu dix ans pour augmenter le taux de couverture de 9 % entre 2010 et 2020. Auparavant, ce taux était donc inférieur au minimum de Barcelone. Certes, les plans Cigogne ont permis de créer des places, mais la progression est trop lente, les places perdues se cumulent et les moyens mis en œuvres ne répondent pas à l’urgence qui nous saute aujourd’hui au visage.

11 « Une crèche peut-elle demander aux parents de payer un supplément ? », émission RTL info 19h du 23/01/23, sur RTL info, 24/01/23 (page consultée le 31/05/23).

12 Alan Keepen, cité dans Renaud Verstraete, « Fermetures de plusieurs crèches en Fédération Wallonie-Bruxelles (...) », dans RTBF.be, 08/05/23 (page consultée le 31/05/23).

13 Stéphanie Bocart, « Petite enfance: le plan Cigogne 3 ne sera "pas suffisant" », dans La Libre, 12/10/13 (page consultée le 06/06/23).

14 Belga, « Crèches: échec pour le plan Cigogne à Liège et dans le Hainaut », dans RTBF.be, 26/02/2015 (page consultée le 06/06/23).

15 Catherine Ernens et Nicolas Sohy, « Trouvez-moi une crèche », dans Moustique, 30/05/17 (page consultée le 06/06/23).

16 Alan Keepen, cité dans (S. n.), « Au moins 2.000 familles mises dans l’embarras par des fermetures de crèches depuis 2020 », dans RTL info, 07/04/23 (page consultée le 31/05/23).

17 Belga, « Des crèches ferment toutes les semaines et ce n'est pas près de s'arrêter »,  dans L’Avenir, 05/05/23 (page consultée le 31/05/23).

18 (S. n.), « Il manque plus de 5000 places d’accueil à Bruxelles pour les enfants de moins de 3 ans », dans Daily Science Brussels, 23/09/20 (page consultée le 31/05/23).

19 Alain Dubois, « Pourquoi manque-t-il de places dans les crèches ? », dans www.revue-democratie.be, 01/12/17 (page consultée le 31/05/23).

20 Nadine Wergifosse, « Pénurie dans les crèches : il faut revaloriser les métiers de la petite enfance selon l'ONE et la Ligue des Familles », dans RTBF.be, 26/01/23 (page consultée le 31/05/23).

21 (S. n.), « La recherche d’une crèche : un véritable casse-tête », dans Le Vif, 11-05-2022 (page consultée le 31/05/23).

22 Jean-Philippe de Vogelaere, « Manque de places en crèches: les parents qui travaillent demandent la priorité », dans Le Soir,  24/09/22 (page consultée le 31/05/23).

23 Het Laatste Nieuws, op. cit.

24 (S. n.), « "Je pleure à chaque refus", "Je n'ai plus de vie sociale" : de nombreux parents désespérés par le manque de places dans les crèches », dans RTL info, 03/10/22 (page consultée le 31/05/23).

25 Marie-Laure Mathot et Ambroise Carton, « Nouveaux tarifs dans les crèches subventionnées : voici le prix en fonction de vos revenus », 18/01/23 (page consultée le 31/05/23).

26 Louise Tessier, « Trouver une crèche, le parcours du combattant de nombreux parents », dans Moustique, 24/12/22 (page consultée le 31/05/23).

27 « Une crèche peut-elle demander aux parents de payer un supplément ? », op. cit.

28 Catherine Ernens et Nicolas Sohy, « Trouvez-moi une crèche ! », dans Moustique, 30/5/17 (page consultée le 31/05/23).

29 Service des Études et Action politique de la Ligue des Famille, « Le baromètre des parents 2022 », en ligne sur liguedesfamilles.be (page consultée le 31/05/23).

30 Louise Tessier, op. cit.

31 Camille Wernaers, « Sans crèche pour son enfant, Malya craint de ne pas pouvoir reprendre le travail », dans RTBF.be, 06/02/23 (page consultée le 31/05/23).

32 Notons que ni le métier d’accueillantes, ni celui de puéricultrice ne figure sur la liste des 75 métiers officiellement reconnus comme étant en pénurie.

33 Justine Leupe, op. cit.

34 Belga, « Fermeture des crèches Néokids : l'ONE prête à soutenir les familles », dans Moustique, 10/11/22 (page consultée le 31/05/23).

35 Mateo Rodriguez Ricagni, « Pénurie de travailleurs dans la petite enfance : quelles causes et solutions ? », dans Le Guide Social, 01/03/23 (page consultée le 31/05/23).

36 Delphine Binet, interviewée dans « La Fédération Wallonie-Bruxelles veut sauver les crèches en difficulté » : 40.

37 Michaël Menten et Gaetan Demhez, « "On doit augmenter le prix demandé aux parents": de nombreuses crèches ont des difficultés financières, certaines doivent fermer », dans RTL info, 07/04/23 (page consultée le 31/05/23).

38 Justine Leupe, op. cit.

39 Églantine Nyssen, « Manque de places dans les crèches : trois défis à relever », dans Le Vif, 20/05/22 (page consultée le 31/05/23).

40 « La Fédération Wallonie-Bruxelles veut sauver les crèches en difficulté », émission RTL info 13h du 07/04/23, sur RTL info (page consultée le 31/05/23).

41 Anne Poncelet et Eva Seker, « Un dispositif d’urgence pour éviter les fermetures impromptues des crèches », dans RTBF.be, 07/04/23 (page consultée le 31/05/23).

42 Justine Leupe, op. cit.

43 (S. n.), « Une fillette d’un an décédée dans la crèche du CHU au Sart-Tilman à cause d’un cordon de store », dans Today in Liege, 23/05/23 (page consultée le 02/05/23).

44 Belga, « Suite au drame de la crèche de Mariakerke, un audit confirme les problèmes d'inspection des crèches en Flandre », dans RTL info, 04/07/22 (page consultée le 02/05/23).

45 Thomas de Brouckère, « La Louvière : le personnel des crèches communales en grève », dans RTBF.be, 28/03/23 (page consultée le 02/05/23).

46 Pour les Services d’Accueil d’Enfants (SAE), qui est un service d’encadrement des accueillantes agréé par l’ONE, et pour les indépendantes, ce seuil est de 5 enfants présents simultanément.

47 Office des Naissances et de l’Enfance, « Circulaire relative à l’Arrêté du 02 mai 2019 fixant le régime d’autorisation et de subvention des crèches, des services d’accueil d’enfants et des (co)accueillant(e)s d’enfants indépendant(e)s », 01/2020, p. 12, dans www.one.be (page consultée le 07/06/23).

48 Articles 57 et 58 de « l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté française fixant le régime d'autorisation et de subvention des crèches, des services d'accueil d'enfants et des accueillant(e)s d'enfants indépendant(e)s » promulgué le 2 mai 2019.

49 Justine Leupe, op. cit.

50 Alan Keepen, cité dans Renaud Verstraete , « Fermetures de plusieurs crèches en Fédération Wallonie-Bruxelles : "Demander 1200€ aux parents, ce n’est pas tolérable" », dans RTBF.be, 08/05/23 (page consultée le 31/05/23).

51 [Mateo Rodriguez Ricagni], « Réforme MILAC : le recours en annulation au Conseil d'état a été déposé », dans Le Guide Social, 09/12/19 (page consultée le 31/05/23).

52 Par exemple : Jacques Blockant, « L’ONE dans la tourmente », dans Le Vif, 24/11/2019 (page consultée le 07/06/23).

53 « Crèches en péril : quel plan pour sortir de la crise ? », émission Au cœur du débat du 20/04/23, sur Vedia (page consultée le 31/05/23).

54 Le Soir, cité par Le Siep, « Un bachelier pour former les accueillants d'enfants ? (…) », dans formations.siep.be, 08/11/17 (page consultée le 02/06/23).

55 Laurence Paulet, citée dans Céline Gautier, « La crèche, un puissant lieu de pouvoir », dans Médor, 02/03/23 (page consultée le 05/06/23).

56 Anna Gromada et Dominic Richardson (Dir.), « Where do rich countriesstand on childcare ? », dans www.unicef-irc.org, 06/2021 (page consultée le 06/06/23).

57 Thomas de Brouckère, op. cit.

58 Martine Lambrecht, « Après les CPAS, le secteur de l’enfance proteste en front commun ce mercredi (...) », 26/04/23 (page consultée le 06/06/23).

59 Babibar : https://lebabibar.be. Crèche parentale : https://www.crecheparentalelln.be.

60 Analyse rédigée par Olivier Monseur

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