Analyse 2023-13

Les jeunes dépriment, angoissent, subissent trop de pression et ont peur de l’avenir, parfois, ce cocktail de stress mène au drame. Comment notre société en est-elle arrivée là ? N’est-ce pas tout un modèle sociétal qu’il faudrait repenser de A à Z ? Par ailleurs, le Centre de Prévention du Suicide alerte quant à un pic récent de demandes, reflet d’un « besoin urgent » d’agir...1

La population est concernée par une augmentation du sentiment d’anxiété, des symptômes dépressifs et des pensées suicidaires. Suite au confinement lors de la pandémie de COVID-19, les chiffres relatifs aux problèmes de santé mentale avaient explosé. En Belgique, en 2022, « une personne sur quatre présentait un trouble anxieux et/ou un trouble dépressif » contre environ une sur dix en 2018 (Sciensano)2. En France, avant la pandémie, 18,2% de la population déclarait connaître un état dépressif ou anxieux, après, c’était 34,3% (SPF : CoviPrev)3. Les femmes semblent davantage touchées. En cause, certains avancent les violences psychiques subies au quotidien : harcèlement, sexisme, idéal féminin inatteignable, etc.4, souvent amplifiées via les réseaux sociaux (RS) qu’elles fréquenteraient davantage que les hommes5; d’autres se risquent aux hypothèses physiologiques disant qu’elles ont tendance à rediriger le stress sur elles-mêmes6.

Cette morosité ambiante se remarque d’autant plus chez les jeunes. Selon le baromètre annuel d’Ipsos, le niveau d’anxiété et de dépression est en « forte hausse » chez les adolescents français : environ la moitié (53%) présenteraient des symptômes dépressifs ou anxieux, plus d’un sur trois (38%) souffriraient d’un état d’anxiété généralisé et presque un cinquième (17%) ont déclaré être « envahis par des idées suicidaires ». En revanche, très peu d’entre eux (6%) déclarent d’eux-mêmes qu’ils ne se sentent pas bien, tendance en baisse qualifiée d’inquiétante (Ipsos : 2022)7. Parmi les indicateurs d’anxiété, l’irritabilité est en hausse et en tête, mais les sentiments d’inquiétude et de peur augmentent davantage. Forte de résultats encore plus alarmants, l'association mécénique française Psychodon8 a publié un sondage (Esomar : 2022) d’après lequel un jeune sur quatre déclare être malheureux. Nombre d’entre eux se disent aussi quotidiennement stressés (77%), déprimés (68%), tristes (65%) ou angoissés (61%), tandis que 24 % disent avoir des pensées suicidaires au quotidien. Seuls 9% n’ont coché aucune des options9. En outre, plus de la moitié estiment ne pas se sentir confiants à propos de leur avenir10.

En somme, un sentiment de mal-être envahit la population (mais est-ce vraiment nouveau ?11) et la jeunesse s’en fait le miroir grossissant, fragilisée dans une période critique où elle peine à se projeter dans le futur et a besoin de repères pour se construire. Pressée par le constat d’une dégradation de la santé mentale des jeunes, mise en exergue après le confinement, l’agence nationale française de Santé Publique (SPF) a récemment publié les premiers résultats d’une étude (Enabee : 2023) révélant que « parmi les enfants scolarisés de 6 à 11 ans, 13% présentent au moins un trouble probable de santé mentale12 » : dépression, anxiété, colère excessive, etc. Ces chiffres sont proches de ce qu’a pu observer chez nous l’UNICEF, dans une tranche d’âge supérieure : « plus de 16,3% des jeunes âgés de 10 à 19 ans en Belgique sont atteints d’un trouble mental diagnostiqué selon les termes de la définition de l’OMS13,14 ».

Une dépression pas comme les autres

Chez les enfants et les adolescents, les symptômes de la dépression diffèrent de ceux des adultes. Ce qui lui a valu d’être longtemps sous-diagnostiquée chez les jeunes. En somme, la chute des résultats scolaires, l’irritabilité (surtout chez les garçons), la culpabilité, l’insolence, le sarcasme, mais aussi la fatigue, les troubles physiques (surtout chez les filles) ou les perturbations du rythme de vie (sommeil, alimentation...) sont à considérer au même titre que la tristesse chronique, l’auto-dépréciation ou la perte d’intérêt pour le monde extérieur15,16,17. À noter aussi que « les adolescents présentent de grandes variations de l’humeur et ne sont pas toujours capables d’exprimer ce qu’ils ressentent18. » De plus, ils peuvent éviter de s’exprimer sur leur souffrance par peur d’inquiéter leurs proches ou de devenir un fardeau pour eux19,20.

Des jeunes qui se suicident

Parfois, la dépression est associée à des troubles psychiatriques nécessitant une hospitalisation : comme pour Yanis, qui récidive les tentatives de suicide depuis l’âge de 7 ans21. Parfois, elle découle des expériences de vie malheureuses : tel que le harcèlement vécu par la Française Aya, à qui l’on disait « va te suicider22 ». Précisément, dans certains cas, dramatiques, la dépression (parfois silencieuse) peut mener au suicide : comme pour Lucas, 13 ans, en France, victime d’homophobie23; pour Daan, 15 ans, à Waregem, harcelé selon ses parents24 ; pour Sasha, 14 ans, à Uccle, dont le geste n’a pas été commenté par les autorités25 ; ou encore pour cet anonyme de 14 ans s’étant donné la mort chez ses grands-parents à Gerpinnes26. Mais si le harcèlement est souvent cité dans ces tristes histoires, il n’est pas pour autant un élément de causalité d’emblée retenu par la justice27.

En France, le suicide est la troisième cause de mortalité chez les adolescents de 15 à 19 ans. Mondialement, l’OMS estime que le suicide est la deuxième cause de mortalité des jeunes de 15 à 24 ans28. En Belgique, environ 28% des décès entre 15 et 24 ans sont dus au suicide (Sciensano : 2022) : c’est la première cause de décès dans cette tranche d’âge29 ! Et bien que le taux de mortalité par suicide, en général, soit en diminution depuis 2010, la Belgique garde l’un des taux le plus élevé d’Europe30. En ce qui concerne les tentatives de suicide et l’auto-mutilation, les filles sont davantage touchées que les garçons, lesquels sont par contre plus nombreux à « réussir » leur suicide31. Chez nos lointains voisins américains, l’agence fédérale CDC (Centers for Disease Control and Prevention) a publié un rapport annonçant qu’en 2021, une lycéenne sur trois (15-18 ans) avait songé sérieusement à se suicider : une progression de 60% en dix ans à l’issue de laquelle la pandémie a surtout joué un rôle d’accélérateur32. La même année, en Belgique, un jeune adulte sur six (18-29 ans) déclarait avoir songé au suicide. Si les causes peuvent être multifactorielles, le harcèlement scolaire est régulièrement pointé du doigt en tant que première cause de mal-être à l’école33.

Le miroir confiné

Il faut dire que les années Covid ont lourdement impacté notre santé mentale et particulièrement celle des jeunes34. Nous sommes restés confinés, restreints dans nos mouvements et nos contacts pendant longtemps. Et quand on sait que l’être humain éprouve un besoin naturel de tisser des liens, il n’est pas difficile de comprendre que les jeunes, en pleine évolution physique, psychique et sociale, en ont prioritairement besoin. Ne nous y trompons pas, comme le rappelle l’UNICEF : « la pandémie de COVID-19 ne représente que la partie émergée de l’iceberg que constituent les problèmes de santé mentale chez les enfants et les jeunes. Or, nous ignorons cet iceberg depuis trop longtemps35. » Mais tout de même, quand l’équilibre psychologique de ceux-ci est déjà soumis aux aléas de la « crise d’adolescence » dans une société qui peine à les encadrer et à donner du sens à leur vie ou à leur garantir un emploi sensé36, voire un emploi tout court, la plus petite contrariété peut se révéler difficile à surmonter.

Quand le déclencheur est ailleurs

On l’oublie souvent, l’adolescence recouvre une période où le corps est en mutation, les jeunes sont soumis à des chamboulements physiques et physiologiques. Cela concerne entre autres le cerveau, où le siège des émotions (le système limbique) arrive à maturation bien avant le cortex préfrontal, qui permet de les réguler et de prendre le recul nécessaire à leur analyse. Celui-ci n’est en effet considéré comme complètement formé qu’à l’âge adulte, vers 22 ans37 . Ainsi, de la même manière qu’il est formellement déconseillé d’exposer durablement un enfant de moins de 3 ans à des écrans et des images en 3D stéréoscopiques, notamment parce que son système de vision est en cours de développement38, il est peu recommandable d’exposer un adolescent aux perturbations émotionnelles. Pourtant, les risques sont plus fréquents qu’on l’imagine : certains polluants déclenchent la libération d’hormones de stress, de plus, le contact prolongé avec la pollution de l’air est susceptible de retarder le développement cérébral39 ; la prise précoce de pilule contraceptive (en particulier la pilule combinée et la micro-pilule) augmenterait les chances d’un diagnostic de dépression et l’usage d’antidépresseurs40,41 ; plus triviale, la consommation de sucres transformés dérègle l’organisme au point d’amplifier l’anxiété et les symptômes dépressifs42 ; enfin, la surexposition aux écrans dégraderait la faculté de concentration et perturberait la gestion des émotions, en plus d’être corrélée aux diagnostics de dépression et d’anxiété43. Cette liste pourrait continuer.

Tout aussi sournoises, et touchant plus particulièrement les filles, les violences sociales (et le climat de menace permanente qu’elles engendrent) perturbent aussi le développement du cerveau. Avec des conséquences sur le long terme, telles que des déferlantes d’hormones de stress ou de substances inflammatoires, ainsi qu’une tendance aux ruminations (observées physiquement par un grossissement de l’amygdale). Gardons à l’esprit que la surfréquentation des RS accroît le risque d’exposition à des situations socialement toxiques44. Dans le même temps, la sensibilité aux récompenses sociales (commentaires, like, etc.) s’en trouve renforcée, cédant la place au vide angoissant lorsqu’on vient à en manquer. Toutefois, comme le fait remarquer Luisa Fassi, doctorante en psychiatrie de l’Université de Cambridge, la multitude d’études effectuées à ce jour sur le sujet ne permet pas d’établir un lien de cause à effet entre la surfréquentation des RS45 et la dégradation de la santé mentale des jeunes. Effectivement plus angoissés et plus stressés, ceux-ci ont peut-être tendance à chercher une échappatoire via les RS (comme ce pourrait être le cas avec les jeux vidéo). En fin de compte, il n’est peut-être plus si surprenant de constater le désarroi des jeunes face à leurs émotions en pagaille. Et si certains facteurs semblent échapper à notre contrôle, nous pouvons les ajuster au mieux pour assurer aux jeunes un meilleur développement.

Seuls face à la solitude

Si ce n’est pas la COVID-19, ni les réseaux sociaux ou les jeux vidéo qui « intoxiquent46 » les jeunes – et puisqu’on ne peut accuser le harcèlement de tous les maux –, quels fléaux dans notre société, notre hygiène de vie, notre rapport au monde… engendrent donc une telle détresse généralisée ? On observera d’abord que les adultes ne vont guère mieux, les jeunes semblent surtout moins bien armés pour faire face au yo-yo émotionnel. Ainsi donc, si leurs parents ou leurs professeurs vont à ce point mal, comment pourraient-ils aider à aller mieux celles et ceux qu’ils doivent élever et éduquer ? Si l’on ajoute que le fait d’exprimer ses émotions en famille, à l’école ou entre amis est encore bien souvent délicat47, peut-être touche-t-on le fond du problème. Ce qui devrait aussi nous interpeller, c’est le fait que notre sentiment de solitude ne diminue pas tandis que nous communiquons de mieux en mieux à distance grâce à la technologie48. Cette même technologie qui facilite l’accès aux informations anxiogènes et contribue à fragiliser notre Ego en quête de reconnaissance perpétuelle.

Ce ne sont que deux paramètres dans la masse, mais concentrons-nous dessus. Serait-ce comme si nous échangions peu à peu nos liens sociaux par des sources d’angoisse, dont le caractère insurmontable augmente en même temps que le sentiment de solitude ? Cela serait un danger, car quelle que soit notre souffrance, nos meilleures armes pour y faire face résident dans la confiance en soi et en nos proches. Mais quand la relation à l’autre est court-circuitée, la confiance se meurt.

Il y a trop de raisons d’angoisser. Outre le climat, la pollution, la malbouffe… nous pouvons encore compter sur les risques accrus de pandémies, suite aux déforestations massives, à l’élevage intensif, au dégel des virus préhistoriques… sur les faillites en cascade ou sur la menace imminente d’une guerre « de haute intensité », etc. Tout ce que relayent en boucle les médias. Mais à l’échelle micro-sociale, les familles ont leurs propres catastrophes, non moins insurmontables : « fin du monde, fin du mois, même combat49 » commentait Nicolas Hulot lors de la crise de Gilets Jaunes en France. Et pendant que nous cogitons, des élèves du primaire au Royaume-Uni affirment s’identifier comme des chats ou des dinosaures, et il n’est pas bon de les contrarier50… L’ère de l’Anthropocène sera-t-elle aussi celle de la déshumanisation ? Entendons par là une perte de sens totale pour l’être humain, dépourvu de repères à ce point qu’il se sente étranger à sa propre société, voire à sa propre espèce, lesquelles ne lui offrent plus que tourments, et dont il préfère dès lors se couper plutôt que d’avoir à supporter leur climat anxiogène.

Comment s’en sortir ?

Après avoir dressé un aussi horrible portrait de notre époque, comment trouver la force de s’en sortir et d’y aider les autres ? D’abord, en prenant soin de soi, non pas en niant la réalité, mais en prenant un recul salvateur pour freiner cette machine infernale où nous sommes tous copilotes. Ensuite, il sera temps de se reconnecter à soi et aux autres, de faire le point sur qui nous sommes, sur ce que nous voulons pour nous et les héritiers de ce monde. Dans les faits, nous ne sommes pas seuls : une société à la dérive est nécessairement composée de multiples individus en souffrance (comme nous) mais aussi résilients (comme nous) capables d’imaginer et bâtir un autre monde social.

La réponse à la question « pourquoi les jeunes souffrent tant ? » ne peut être trouvée sans avoir répondu à cette autre question : « de quoi souffrons-nous ? ». Notre boulot nous épuise ? Peut-être l’école épuise-t-elle nos enfants ? Peut-être n’avons-nous pas assez de temps ou d’énergie à leur consacrer ? Notre collègue nous harcèle ? Ce phénomène existe hélas partout. Nous avons peur de la guerre, peur de rôtir sous un soleil apocalyptique ? Nos enfants aussi, et ils se demandent, en prime, pourquoi nous leur avons légué ce futur pourri. Mais ils expriment leurs peurs différemment de nous et n’ont pas toujours les mots pour se faire comprendre ni les ressources pour trouver des solutions. Sans compter qu’ils supportent l’écho de notre propre inconfort.

Nous évoquons parfois « les jeunes » comme s’il s’agissait « des autres », comme s’ils nous étaient étrangers et que nous refusions de nous y reconnaître. Or ils sont ce que nous avons été et ce que le monde sera. Écoutons leur message, même quand ils ne parlent pas, mettons nos mots sur leurs émotions, légitimons leur souffrance, prenons soin d’eux et tâchons de (re)construire les liens qui nous font peut-être défaut et d’établir ainsi, ensemble, une cohérence là où tout paraît flou. Enfin, cessons de leur donner ce dont ils ne veulent pas : un monde qui sert depuis trop longtemps de poubelle à notre sottise collective…51


1 Belga, « Centre de prévention du suicide : un pic de demandes qui témoigne d'une détresse croissante », dans www.rtbf.be, 05/07/2023 (page consultée le 05/07/2023).

2 Vers une Belgique en bonne santé, « Santé mentale : anxiété et dépression », dans www.belgiqueenbonnesante.be, 17/10/2022 (page consultée le 23/06/23).

3 Conseil de l’Enfance et de l’Adolescence, « Quand les enfants vont mal : comment les aider ? », p. 17, dans www.hcfea.fr, 07/03/2023 (page consultée le 23/06/23).

4 Anissa d’Ortenzo, « La dépression, une réalité genrée », dans educationsante.be, 09/2023 (page consultée le 26/06/2023).

5 Sur ce point, voyez notre analyse « Cyberviolences envers les femmes » qui dresse entre autres, par le prisme du film belge « #salepute » de Florence Hainaut et Myriam Leroy, un portrait des cyberharceleurs.

6 Ángel Bermúdez, « Psychologie : pourquoi les adolescentes souffrent davantage de l'anxiété et de la dépression causées par les médias sociaux », dans www.bbc.com, 13/06/2023 (page consultée le 27/06/2023).

7 Étienne Mercier (Dir.), « Un adolescent français sur deux souffre de symptômes d'anxiété ou dépressifs », dans www.ipsos.com, 28/11/2022 (page consultée le 26/06/23).

8 « Le Psychodon a pour vocation de mettre en relation les associations, les bénéficiaires et les mécènes dans le champ de la santé mentale. » → www.psychodon.org

9 Esomar corporate, « Sondage opinionway pour le Psychodon : les jeunes et la santé mentale », dans www.psychodon.org, 03/2022 (page consultée le 23/06/23).

10 Sur ce sujet, voir notre dossier : « Éco-anxiété : comment positiver l’avenir ? ».

11 Déjà en 2012, Couples et Familles faisait le point sur le sentiment de dépression ambiant dans notre pays : 50% de la population sondée par Le Soir se sentait alors dépressive. Voyez l’analyse « Antidépresseurs, psy ou culture nouvelle ? ».

12 Santé Publique France, « Santé mentale : premiers résultats de l’étude Enabee, chez les enfants de 6 à 11 ans scolarisés du CP au CM2 », dans www.santepubliquefrance.fr, 20/06/2023 (page consultée le 26/06/23).

13 « Un trouble mental se caractérise par une altération majeure, sur le plan clinique, de l’état cognitif, de la régulation des émotions ou du comportement d’un individu. Il s’accompagne généralement d’un sentiment de détresse ou de déficiences fonctionnelles dans des domaines importants. Il existe de nombreux types de troubles mentaux, désignés aussi sous le nom de problèmes de santé mentale. Cette dernière expression, plus large, englobe les troubles mentaux, les handicaps psychosociaux et d’autres états mentaux associés à un sentiment de détresse, à des déficiences fonctionnelles ou à un risque de comportement auto-agressif importants. (www.who.int/fr : 2022). »

14 Maud Dominicy et Cédric Vallet, « Rapport des enfants et des jeunes concernés par la santé mentale en Belgique », dans www.unicef.be, 06/2022 (page consultée le 26/06/23).

15 Nathalie Colin-Fagotin, « La dépression chez l’adolescent expliquée aux parents », dans www.familipsy.com, 03/2022 (page consultée le 26/06/23).

16 Angéline Galinier-Warrain, « Dépression : comment reconnaître les signes de la dépression chez l'adolescent ? », dans www.passeportsante.net, 02/08/2022 (page consultée le 26/06/23).

17 [Children’s Hospital of Eastern Ontario], « Dépression chez les enfants et les jeunes : Informations pour les soignants », dans www.esantementale.ca, 01/05/2023 (page consultée le 26/06/23).

18 Rémy Barbe, « Les particularités de la dépression à l’adolescence », www.revmed.ch, 19/02/2003 (page consultée le 26/06/23).

19 Anne Sandron, « Une photo de 43 jeunes qui se sont donné la mort : "Nous voulons casser la dynamique du suicide" », 10/09/2022 (page consultée le 28/06/23).

20 Sabrina Berhin interviewée dans Sudinfo, « Repli sur soi, changement radical…: ces signes qui peuvent donner l’alerte », dans www.sudinfo.be, 20/01/2023 (page consultée le 28/06/23).

21 Florent Vanden Bergh, « Première tentative de suicide à 7 ans: "J'ai l'impression de ne jamais m'en sortir", confie Yanis, 21 ans et victime de dépressions sévères », dans www.rtl.be, 19/04/2023 (page consultée le 28/06/23).

22 Élise Ramirez, « Victime de harcèlement scolaire, elle a mis des mois à briser le silence : "quand j’en parle aux professeurs, ils s’en fichent" », dans france3-regions.francetvinfo.fr, 19/06/2023 (page consultée le 28/06/23).

23 Isabelle Baudriller, « Suicide d'un élève de 13 ans dans les Vosges : "L'émotion est très forte" pour la directrice académique », dans www.francebleu.fr, 11/01/2023 (page consultée le 28/06/23).

24 Sudinfo, « Daan, 15 ans, se suicide après avoir été victime de harcèlement scolaire: "Il ne voyait plus d’autre issue", le parquet ouvre une enquête », dans www.sudinfo.be, 16/01/2023 (page consultée le 28/06/23).

25 Sudinfo, « "Adieu Sasha, dans nos cœurs pour toujours" : une jeune fille de 14 ans quitte l’école et se donne la mort sur les rails du train à Uccle », dans www.sudinfo.be, 20/01/2023 (page consultée le 28/06/23).

26 Sudinfo, « Un adolescent de 14 ans met fin à ses jours en ingérant des médicaments à Gerpinnes », dans www.sudinfo.be, 08/06/2023 (page consultée le 28/06/23).

27 AFP, « Le suicide de Lucas, 13 ans, avait suscité une forte émotion: le parquet annonce un revirement », dans www.lalibre.be, 04/04/2023 (page consultée le 28/06/23).

28 Cédric Mathiot, Fabien Leboucq et Maïté Darnault, « SOS d’une jeunesse en détresse : explosion du nombre de gestes suicidaires chez les adolescentes en 2021 », dans www.liberation.fr, 10/01/2022 (page consultée le 23/06/23).

29 Voyez cette réflexion de Couples et Familles sur la dimension relationnelle et familiale de l’acte de suicide : « Pour une approche systémique du suicide ».

30 En 2019, la Belgique était le 6e pays d’Europe avec le taux de suicide le plus haut, après la Lituanie, la Lettonie, la Slovénie et la Hongrie (Statista : 2023). Cela dit, même les pays en bas du classement, comme la Grèce et la Turquie, connaissent une augmentation significative du taux de suicide, mis en lien notamment avec la situation économique (austérité, etc.).

31 Vers une Belgique en bonne santé, « Santé mentale : comportements suicidaires », dans www.belgiqueenbonnesante.be, 17/10/2022 (page consultée le 23/06/23).

32 Science & Avenir et AFP, « Près d'une lycéenne américaine sur trois a sérieusement envisagé de se suicider en 2021 », dans www.sciencesetavenir.fr, 13/02/2023 (page consultée le 26/06/23).

33 Emma Holmberg et Thérésa Lebacq, « La santé des jeunes en Belgique francophone: bilan 2018 », dans educationsante.be, 02/2011 (page consultée le 27/06/23).

34 Voyez notre analyse « Santé mentale et précarité des jeunes en lien à la pandémie » rédigée au sortir de cette période trouble. Où l’on lit notamment que 60% des étudiants se sentaient en décrochage scolaire et ont mal vécu la transition vers l’enseignement supérieur.

35 Commission de l’Enfance et de la Jeunesse, « La santé mentale des jeunes dans le rouge : l’effet de loupe de la crise COVID-19 », dans www.liguedh.be, 01/2021 (page consultée le 27/06/23).

36 Sur ce point précis, voyez notre analyse : « Faire des études pour un bullshit job ? ».

37 Camille Nemitz-Piguet, interviewée dans « Santé mentale : de plus en plus d'ados en crise », émission 36.9° du 16/11/2022, sur Youtube (page consultée le 21/06/23).

38 Haut Conseil de la Santé Publique, « Effet de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans », dans www.hcsp.fr, 12/12/2019 (page consultée le 23/06/23).

39 Manasvi Kumar, « Dépression chez les adolescents et problèmes de santé causés par la pollution de l’air », dans www.pranaair.com, 23/06/2022 (page consultée le 23/06/23).

40 Charlotte Wessel Skovlund, Lina Steinrud Mørch, Lars Vedel Kessing, et al., « Association of Hormonal Contraception With Depression », dans jamanetwork.com, 11/2016, cités dans Marie-Céline Ray, « Dépression : la pilule en cause ? », dans www.futura-sciences.com, 04/11/2016 (pages consultées le 23/06/23).

41 T. Johansson, S. Vinther Larsen, M. Bui, et al., « Population-based cohort study of oral contraceptive use and risk of depression », dans www.cambridge.org, 12/06/2023, cités dans Tiphaine Honnet, « Plus on prend la pilule jeune, plus on s'expose à la dépression », dans madame.lefigaro.fr, 20/06/2023 (pages consultées le 23/06/23).

42 University College of London, « Too much sugar could increase depression in men », dans www.ucl.ac.uk, 24/08/2017 (page consultée le 23/06/23).

43 Jean M. Twenge et W. Keith Campbell, « Associations between screen time and lower psychological well-being among children and adolescents (...) », dans Preventive Medecine Report, vol. 12, 12/2018, p. 271-283, en ligne sur www.sciencedirect.com (page consultée le 23/06/23).

44 Donna Jackson Nakazawa interviewée dans Ángel Bermúdez, op. cit. : 6.

45 Luisa Fassi citée dans Sirine Azouaoui, « Méfaits et bénéfices des réseaux sociaux pour les ados », dans www.polytechnique-insights.com, 06/06/2023 (pages consultées le 27/06/23).

46 Dans une déclaration du 30 juin dernier, le président français Emmanuel Macron a fait une référence pour le moins maladroite aux jeunes « intoxiqués » par les jeux vidéo.

47 Sur ce point, voyez notre analyse « Les tabous de l’EVRAS ».

48 Valeria Sabater, « Pourquoi est-ce que je me sens seul ? », dans nospensees.fr, 27/12/2022 (page consultée le 04/07/23).

49 Patrick Veillard, « Fin du monde, fin du mois, même combat », dans oxfammagasinsdumonde.be, 05/08/2019 (page consultée le 30/06/23).

50 Tracy Shaw interviewée dans Gordon Rayner, « Schools let children identify as horses, dinosaurs... and a moon », dans www.telegraph.co.uk, 19/06/2023, citée dans QMI, « Chat, cheval, dinosaures : des élèves s’identifient comme des animaux au Royaume-Uni », dans www.journaldemontreal.com, 20/06/2023 (page consultée le 30/06/23).

51 Analyse rédigée par Olivier Monseur.

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