Analyse 2006/17

Le colloque « Education et soutien à la parentalité. Quand le politique s’en mêle » a été organisé le 15 juin 2006. S’il était conçu pour clôturer une série de conférences-débats qui se sont tenues tout au long de l’année 2005-2006, il fut aussi profondément marqué par l’actualité de l’époque. Rappelons-en quelques éléments [1].


Le 12 avril 2006, c’était le meurtre de Joe Van Holsbeeck. Un jeune de 17 ans est agressé à coups de couteaux dans le hall de la gare centrale à Bruxelles en pleine journée et décède à la suite de ses blessures. Ses agresseurs voulaient lui voler son MP3. Aussitôt que la nouvelle est connue, un grand mouvement d’émotion se développe en Belgique. Le fait que l’agression ait eu lieu en plein jour dans un endroit aussi fréquenté que le hall de la gare centrale donne à chacun l’impression qu’il aurait pu se trouver à la place de la victime. En outre, la disproportion entre la violence mise en Å“uvre et l’aspect dérisoire de l’objet volé suscite incompréhension et révolte. Les messages de soutien aux parents se multiplient, mais les regards se tournent aussi vers les agresseurs, deux jeunes de 16 et 17 ans, assez rapidement identifiés et appréhendés. La population s’interroge : comment un tel acte est-il possible de la part de jeunes pourtant normalement scolarisés, ne faut-il pas pointer du doigt la responsabilité des parents ?


Le 10 juin, dans un tout autre contexte, Stacy et Nathalie, deux fillettes de 7 et 10 ans disparaissent à Liège. Leurs corps seront retrouvés le 28 juin, une quinzaine de jours plus tard. L’une d’elles a été violée, elles ont toutes deux été assassinées. Un suspect est rapidement arrêté, mais dès l’annonce des circonstances de leur disparition, des regards accusateurs se tournent à nouveau en direction des parents : comment est-il possible que des parents laissent deux petites filles sans surveillance au milieu de la nuit à une fête de quartier ? De plus, certains ne se privent pas de voir dans l’origine populaire des parents et le fait qu’il s’agissait d’une famille recomposée le terreau favorable à un tel drame.
Qu’ils soient parents des agresseurs ou parents des victimes, les parents se voient donc dans l’un et l’autre cas montrés du doigt et mis en cause dans leur manière d’exercer leur parentalité.


Pas facile d’être parent !


Assurément, il n’est pas facile d’être parent aujourd’hui ! Peut-être tout d’abord parce que la famille est traversée par tous les courants sociaux qui caractérisent notre société contemporaine : matérialisme ambiant et course à la consommation, sollicitations multiples de la publicité, influence grandissante des médias et d’internet, mondialisation, etc. La parole des parents se révèle souvent bien légère face au poids des influences extérieures.


Les parents sont souvent désarçonnés par la multiplicité des valeurs et des modèles de vie auxquels leurs enfants comme eux-mêmes sont confrontés. Comment faire la part des choses ? Comment justifier ses choix aux yeux des enfants ? Comment s’y retrouver dans cette société en pleine évolution dont on n’a pas reçu le mode d’emploi ? Dans ce contexte, c’est souvent le silence de la réserve et de l’embarras qui prend la place de la parole éducatrice.


Les valeurs ont changé, mais la manière de faire famille a évolué elle aussi : si les parents d’hier voyaient leur rôle comme la transmission d’un cadre de vie qui permettrait à leurs enfants de faire leur chemin dans la vie, ceux d’aujourd’hui y voient d’abord un projet d’épanouissement personnel. Si je suis parent, c’est d’abord parce que je pense que cette expérience constitue un plus pour réussir ma vie. Et si je recherche mon propre épanouissement, il semble bien naturel également d’essayer de favoriser celui de mes enfants, d’où une plus grande difficulté à lui mettre des limites et des contraintes qui pourraient le frustrer et provoquer son déplaisir. Mais il ne faut pas croire que les parents vivent cette recherche d’épanouissement comme une absence de norme. C’est une norme encore plus contraignante, parce qu’il est bien plus difficile de rendre un enfant heureux et épanoui que de lui apprendre à bien se tenir en société.


On l’a dit et redit, dans ce climat, les jeunes manquent aujourd’hui de repères. De nombreux analystes appellent à un retour du « père » dans la société. Déstabilisés par la nouvelle répartition des rôles entre les sexes, certains pères ont du mal à prendre leur place auprès de leurs enfants. D’autres, qui avaient toujours construit leur identité masculine autour de leur travail professionnel et des revenus qu’il amenait à la famille, se trouvent confrontés au chômage et voient leur image se lézarder, pour eux-mêmes comme pour leurs proches. Face à cette dévalorisation de l’image du père, d’aucuns lisent les actes de déviance de certains jeunes comme une tentative désespérée de se forger un identité masculine dans la violence.


De manière plus générale, les familles aussi sont souvent disqualifiées. Que de plaintes n’entend-on pas de la part des enseignants vis-à-vis des parents : « Ils ne viennent pas aux réunions de parents », « Ils couvrent toujours leurs enfants », « Ils ne mettent pas de limites à leurs enfants », etc. Ces discours ne font somme toute que refléter une opinion fort répandue dans la société : beaucoup de parents ne font pas ou font mal leur boulot d’éducateurs ! Qu’on partage ou non cette opinion, certains parents l’intériorisent et s’en remettent à d’autres (l’école par exemple) pour assurer la mise de cadres et de limites à leurs enfants.


De plus, la plupart des parents le disent : on n’a pas le temps d’être parents ! Comment exercer véritablement sa responsabilité parentale lorsque l’on ne côtoie ses enfants de manière significative que le week-end, et encore... La pression des modes de vie actuels est telle que les familles ressemblent souvent à des halls de gare, où chacun se hâte de rejoindre son activité suivante, sans avoir le temps de s’arrêter pour saluer celui qu’il croise.


Qu’est-ce qui peut aider les parents ?


Mais qu’est-ce qui pourrait aider les parents dans leur tâche essentielle ? Bien des choses sans doute... Citons seulement quelques pistes évoquées par les uns et les autres, parents ou experts, lors de cette soirée de réflexion et d’échange. Certains l’ont fait remarquer : à la base de toute parenté, il y a un couple. Si l’on veut favoriser de bonnes relations entre parents et enfants, il est donc essentiel que les relations au sein du couple soient elles aussi les plus harmonieuses possible. Or, où apprend-on à nouer des relations basées sur l’écoute et le respect de l’autre, où apprend-on à résoudre positivement les conflits que pose toute relation interpersonnelle ? Une vraie prévention des carences parentales dans le long terme ne passerait-elle donc pas par l’intégration dans les programmes scolaires de cours d’écoute, de communication et de gestion positive des conflits, voire de sensibilisation à la différence et à l’égalité des sexes ? Cela permettrait le développement d’un savoir-être et d’un savoir-faire relationnel et favoriserait l’émergence de futurs parents responsables, à l’écoute, respectueux... Ces compétences sont certainement aussi importantes pour la vie future des jeunes que les matières cognitives classiques, reste à savoir si c’est à l’école d’assumer cette tâche ?


Mais les parents ont également besoin de retrouver confiance en leurs capacités. Aucune famille n’est parfaite, mais la plupart méritent d’être considérées comme suffisamment bonnes pour faire face à leur mission. Bien plus, de nombreuses familles, même dans les quartiers considérés comme difficiles, possèdent des compétences pratiques que les politiques auraient peut-être intérêt à écouter avant d’élaborer des politiques plus globales.


Pour faire face aux difficultés qu’ils rencontrent, les parents ont aussi besoin de lieux où ils puissent rencontrer d’autres parents, échanger avec eux, parler de leurs difficultés, constater qu’ils ne sont pas seuls à les vivre, entendre comment d’autres ont réagi, s’échanger des trucs et des astuces, s’entraider, etc. De nombreux parents vivent en effet leur éducation dans une totale solitude. On ne pense à eux que lorsqu’un grave problème se pose. Il est urgent de les soutenir dans une réflexion sur ce qu’est être parents. Ces lieux d’accueil pourraient aussi offrir des espaces de conseil, pas seulement dans les matières juridiques.


Mais soutenir les parents n’est pas faire intrusion dans leur vie ni les déposséder de leur autorité parentale. Il s’agit plutôt de les accompagner dans la construction de capacités nouvelles. De nombreuses associations de toutes sortes proposent des lieux et des services à la disposition des parents, mais elles ne reçoivent pas toujours un soutien suffisant. Il serait sans doute utile d’établir un cadastre de toutes ces associations et des différents services qu’elles proposent et de rendre cette information facilement accessible par les utilisateurs potentiels. Par ailleurs, beaucoup de parents confrontés à des difficultés ignorent qu’ils peuvent se faire aider par les services de l’aide à la jeunesse. Ces services peuvent prendre des dispositions de soutien pour des parents qui se sentent dans le désarroi. Trop peu de parents y ont recours.


Quel soutien politique à la parentalité ?


Comment peut-on soutenir la parentalité ? Les différents niveaux de pouvoir ont à leur disposition divers outils pour mettre en Å“uvre leurs politiques : les budgets et leur affectation, bien sûr, mais aussi les messages qu’ils envoient à la population (par exemple en privilégiant la répression plutôt que la prévention, ou en donnant l’impression que le politique est impuissant face à la situation) et les règles qu’ils édictent.


L’émotion populaire suscitée par les événements du printemps a contraint les politiques à réagir. Ils l’ont fait de deux manières : en accélérant la mise en Å“uvre de projets en cours (comme la révision de la loi sur la protection de la jeunesse) et en décidant de mesures nouvelles (comme l’organisation de stages parentaux et l’engagement de nouveaux délégués dans les services d’aide à la jeunesse).


Les débats qui ont précédé et entouré ces décisions, comme ceux qui ont eu lieu lors du colloque entre experts, représentants d’associations de terrain et représentants politiques, ont au moins eu le mérite de mettre en lumière les enjeux et les ambiguïté des décisions à prendre en matière de soutien à la parentalité. Relevons-en quelques-uns.


Dans de telles situations où l’opinion publique connaît un fort mouvement émotionnel et réclame des décisions, faut-il privilégier l’urgence ou le long terme, les actions spectaculaires ou le soutien au quotidien ? Il est plus marquant de décider de la construction d’une nouvelle prison pour jeunes que d’augmenter la subvention d’une association qui accomplit un patient travail d’éducation dans les quartiers plus difficiles. Autre dilemme : faut-il se préoccuper d’abord des quelques cas extrêmes de jeunes délinquants ou de la grande majorité des jeunes ? Si les uns et les autres méritent bien sûr l’attention du politique, il serait tout de même inquiétant qu’une politique familiale se construise en prenant pour porte d’entrée les comportements et actes délictueux de certains jeunes. C’est tout le choix entre la prévention et la répression.


Autre dilemme : faut-il favoriser des actions nouvelles ou soutenir les associations qui sont déjà actives sur le terrain et accompagnent les parents avec expérience et compétence ? Souvent, les situations d’urgence poussent à créer de nouvelles structures qui se révèlent être des lieux déconnectés des autres initiatives et surtout de la vie quotidienne des familles. Cette manière de procéder n’est-elle pas déjà une forme de violence à l’égard des familles en difficulté ?


Un autre dilemme -sans doute le plus fondamental- se situe au cÅ“ur du débat sur le soutien à la parentalité : les actions mises en Å“uvre vont-elles véritablement aider à soutenir la parentalité ou vont-elles au contraire contribuer à la dévaloriser encore davantage ? De la même manière qu’il peut être contradictoire de vouloir renforcer les parents dans leur rôle d’éducateurs tout en leur envoyant le message qu’ils sont incompétents (puisqu’ils doivent être pris en charge), il est paradoxal de vouloir soutenir les parents tout en limitant leur liberté. Il faut donc aider mais en évitant les pièges du soutien, soutenir tout en ne donnant pas aux parents qu’ils sont dépourvus des capacités requises.


Jusqu’à présent, on s’est interrogé sur la meilleure manière de soutenir la parentalité comme si le type de parents que l’on souhaitait était clair. Mais quel modèle parental privilégier ? Aujourd’hui bien plus qu’hier, les modèles se sont diversifiés et multipliés. Alors, quelles exigences peut-on avoir vis-à-vis des parents en termes sociétaux, sans qu’il s’agisse d’une ingérence dans le domaine privé des familles ? En ce domaine, les politiques doivent agir avec réserve et prudence, sans précipitation, et ne pas réagir à l’émotionnel. Le politique a la mission d’impulser, de donner une ligne, mais il doit tenir compte du fait que les formes familiales sont évolutives. Si le politique se met à définir de manière trop précise les normes de la parentalité, ne sommes-nous pas en danger de totalitarisme ? Irons-nous jusqu’à conditionner l’octroi de la prime de naissance au suivi de cours sur la parentalité par les femmes enceintes ?


En cette matière, il faudrait sans doute réintroduire la place des règles dans le champ du social pour ce qui concerne les familles. Les règles ont deux fonctions : elles indiquent les modèles vers lesquels ont tend, les valeurs minimales à respecter, mais elles marquent aussi les limites, les interdictions, les feux rouges à ne pas franchir. Il est frappant de constater que les familles, telles qu’elles sont présentées par les médias, sont marquées par une sorte de crise de la règle. On y voit une image de la famille qui serait un peu le modèle vers lequel nous nous dirigeons tous ensemble, sans règles ni interdits. Cette sorte de neutralité des médias, il faudrait être attentifs à ce qu’elle ne se mue pas en indifférence ou en une fuite des responsabilités quant aux valeurs auxquelles on veut s’attacher. Par exemple, en accélérant les procédures de divorce, on évite sans doute bien des conflits, mais on n’oblige plus les personnes à prendre le temps de réfléchir aux conséquences du divorce pour leurs enfants.


Pour soutenir la parentalité, le champ des décisions possibles est vaste et concerne les différents niveaux de pouvoir : politique d’aide à la jeunesse, secteur de l’enseignement et des associations de jeunesse, aménagement du temps de travail pour faciliter la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle, augmentation du niveau des allocations familiales pour le parent restant à la maison pour s’occuper de l’enfant, soutien aux associations familiales existantes, programmes d’éducation affective et sexuelle, campagnes et services de l’ONE, etc. Mais en admettant qu’un consensus se soit dégagé sur les bonnes mesures à prendre, reste encore à établir les priorités, puisque les moyens sont limités. En outre, les lignes de force qui se dégagent lors de colloques qui réunissent des personnes impliquées dans un secteur particulier, ne trouvent pas toujours de majorité pour les défendre à la table des négociations politiques. Et il faut rappeler aux citoyens qu’il leur revient également d’orienter ces arbitrages, par leur vote bien sûr, mais aussi par tous les contacts qu’ils peuvent avoir avec les élus. Enfin, les citoyens doivent aussi savoir que toute politique a un coût, et ceux qui sont prompts à réclamer des mesures spectaculaires ne sont pas toujours prêts à en assumer la répercussion sur leurs impôts.


Des stages pour les parents ?


Parmi les sujets qui ont beaucoup occupé les débats de ce colloque, la proposition de stages parentaux pour les parents de jeunes délinquants. Même si ces stages ne concernent qu’une frange très limitée de la population (450 stages sont prévus par année civile en communauté française), les questions qu’ils soulèvent sont celles de l’ensemble de la problématique du soutien à la parentalité.


De quoi s’agit-il ? Dans le cadre de la réforme de la loi sur la protection de la jeunesse de 1965, il est prévu un stage parental qui peut être ordonné par le juge lorsque le désintérêt caractérisé des parents à l’égard de leur enfant contribue à la problématique de délinquance du mineur. Ce stage (qui devrait être mis en place à partir d’avril 2007) comporterait 30 heures de prise en charge des parents et 20 heures d’accompagnement psycho-social et administratif. Se stage comporterait une phase individuelle et une autre collective et devrait permettre aux parents de réfléchir sur eux-mêmes, sur leur histoire personnelle et relationnelle ainsi que sur leur rôle de parents. Les objectifs de ces stages seront donc une prise de conscience par les parents de leurs responsabilités civiles et pénales et de leurs responsabilités éducatives. Ils devraient aussi fournir aux parents des outils qui leur permettent de répondre aux besoins de leurs enfants, en nouant avec eux une relation de dialogue, en leur posant des limites et en apprenant à résoudre les conflits. L’absence de participation au stage parental entraînera des sanctions pénales pouvant aller d’une amende à une peine d’emprisonnement.


Les défenseurs de ce genre de stages mettent en avant le fait qu’il s’agit d’abord de donner aux enfants qui sont impliqués un maximum de chances pour leur vie future. Et si la parentalité comporte un certain nombre d’obligations et de devoirs, la responsabilité des parents est engagée. Il est donc normal que la société réagisse lorsque certains ne peuvent pas y faire face, soit en leur proposant une aide, soit en les sanctionnant. D’autre part, ces stages ne sont pas conçus comme une sanction de type militaire, mais comme une sensibilisation des parents à leur rôle.


Mais certains sont plus réservés et font remarquer qu’il ne faut pas idéaliser l’aide qui pourrait être apportée aux parents. Le plus souvent, ces parents sont dans le désarroi et ce dont ils manquent le plus cruellement, c’est de pouvoir faire entendre leur voix. Ces stages risquent en outre de produire l’effet inverse de celui escompté, en stigmatisant encore davantage ces personnes comme de mauvais parents, ce qui ne fera qu’accroître leur déqualification, alors qu’ils ont surtout besoin d’être requalifiés, de reprendre confiance en leurs capacités. Par ailleurs, ces stages risquent bien d’être inefficaces si la société dans son ensemble ne se met pas en cohérence avec les attitudes qu’elle prône. Comment en effet inciter des parents à mettre des limites claires à leurs enfants et à les sanctionner lorsqu’ils les dépassent, si la société ne poursuit quasiment jamais les auteurs de petits délits ? Et comment faire respecter des règles à des enfants lorsque l’actualité leur apprend que certains responsables politiques qui les édictent les contournent allègrement ?


En conclusion : l’éducation est affaire collective


Un intervenant de ce colloque évoquait un proverbe africain qui dit qu’il faut tout un village pour éduquer un enfant. La famille est l’affaire de tous : des parents bien sûr, mais aussi des responsables politiques, des responsables de médias, des publicistes, des acteurs culturels, des écoles et des enseignants, des associations, etc. Lorsque l’on sait par exemple que les deux tiers des enfants de 11 ans ont déjà été en contact avec des images pornographiques, l’on comprend que seule une action concertée peut répondre à une telle situation.


C’est dans les situations d’urgence que les politiques prennent conscience des nécessités d’intervention. Lors de rencontres comme ce colloque, ils peuvent entendre différents points de vue et propositions et tenter de dégager des compromis. Mais la grande difficulté est de construire une politique à long terme. Il faudrait pouvoir la définir en concertation avec les associations représentatives des familles et avec tous les niveaux de pouvoir.


Après une tuerie ou un autre événement dramatique, tout à coup, on trouve de l’argent. Le cri de la population « protégez-nous ! » trouve un écho. Mais ne faudrait-il pas davantage pouvoir faire entendre un autre message : « Aidez-nous à vivre dans une société où l’on peut se sentir enfin solidaires ».


Participaient à ce débat, animé par David Lallemand :

  • Ndaw Ababacar, formateur à Bruxelles laïque.
  • Philippe Andrianne, Secrétaire Général de la « Ligue des Familles »
  • Philippe Béague, Président de la Fondation Françoise Dolto.
  • Violaine De Clercq, de l’association « Aimer à l’ULB
  • Bernard Demuysère, Directeur de l’association « École des Parents et des Éducateurs »
  • Isabelle Durant, Sénatrice, Secrétaire Fédérale d’Écolo
  • Axel Geeraerts, directeur de l’association « Centre de prévention du suicide »
  • José Gérard, directeur de l’association « Couples et Familles »
  • Jean Hinnekens, Président de l’association « Couples et Familles »
  • Myriam Katz, journaliste au « Ligueur »
  • Marie-Josée Laloy, Sénatrice PS
  • Jean-Michel Longneaux, philosophe aux Facultés N-D de Namur
  • Antoine Masson, psychiatre et psychanalyste du Service de Santé Mentale de l’UCL
  • Joëlle Milquet, présidente du CDH
  • Bernard Pètre, sociologue, Business Development Manager de DIMARSO
  • Jean-Louis Renchon, juriste, Faculté de Droit UCL
  • Viviane Teitelbaum, Députée régionale bruxelloise MR

 

 


 

[1] texte rédigé par José Gérard

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