Analyse 2013-01

Le 13 janvier 2013, une nombre indéterminé de personnes ont manifesté à Paris contre le projet de « mariage pour tous » du gouvernement. Au-delà de la polémique sur les estimations très contradictoires du nombre de manifestants, qu’est-ce qui sous-tend cette opposition ? Pourquoi les courants religieux étaient-ils si présents ? Et comment se situer en tant qu’association d’origine chrétienne ?  

 


« Quelques » manifestants opposés au mariage des homosexuels


« Quelques manifestants » : une manière volontairement ironique, voir cynique d’introduire cette analyse à propos de l’événement de taille qu’a connu Paris le 13 janvier 2013. De taille, mais de quelle taille en effet ? Il faut croire que l’arithmétique n’est pas l’apanage de tous nos amis Français. Pensez donc !


Les organisateurs annoncent une manifestation d’un million de personnes. Fanfaronnerie ? Chiffre mobilisateur ? Allez savoir. A la fin de la manifestation, lorsque les quatre cortèges se sont regroupés sous la Tour Eiffel, ils affichent sur les écrans géants du Champs-de-Mars, et se réjouissent de l’énorme succès de la journée : 800.000 personnes. Les 200 000 perdus dans l’aventure… ou dans la nature, ne comptent pour rien sans doute. Un détail de l’Histoire en quelque sorte, dirait peut-être… nous ne savons plus qui. On les avait d’ailleurs heureusement retrouvés le lendemain, le recomptage des participants par les organisateurs donnait alors « plus d’un million de participants ». Le mardi, ils étaient devenus un million trois cent mille.


Mais voilà que la préfecture de police annonce froidement que ces 800.000, et quelques uns de plus donc, étaient en fait 340.000. Peut-être avait-elle estimé que, du fait du rejet du concept de genre par une partie des manifestants, les couples ne pouvaient être pris en considération que pour une personne. Là encore, dans cette hypothèse bien improbable, manqueraient une, voire quelques centaines de milliers de personnes, enfants ou célibataires par exemple. Un autre détail sans doute…


Quelques-uns d’entre nous ont un passé ou un présent de militantisme, et ils ont donc connu l’une ou l’autre manifestation. Rares, voire nulles, sont celles qui, dépassant les quelques milliers de personnes, ne comptent pas deux nombres de manifestants, les uns qui compteraient parfois les pieds plutôt que les têtes sans doute, tandis que les autres ne parviendraient pas, par exemple, à apercevoir les têtes dissimulées sous un chapeau ou une casquette. Mais à ce point, il doit avoir régné sur Paris un fameux brouillard ce dimanche 13 janvier-là, brouillard dont les météorologues ont dû oublier de nous parler, pour qu’il y eut 460.000 personnes, voire le double, que certains auraient vus, mais qui en fait n’y étaient pas, et autant qui y étaient bien et que certains n’auraient pas vus.


Ici, en l’occurrence, le jeudi suivant, s’interrogeant par ailleurs sur la fiabilité du comptage des organisateurs, le préfet de police de Paris affirmait que l’examen des vidéos de la manifestation confirmait une participation d’environ 340.000 personnes. La préfecture tenait à apporter cette précision du fait que la loyauté de l’administration avait été mise en doute par les organisateurs


Manipulation des éléments du débat


Farfelu d’aborder ainsi un sujet grave de société ? Un sujet lourd à porter surtout par celles et ceux qui en sont directement concernées : les personnes qui se sentent homosexuelles et doivent bien vivre avec cela ? Fantasque pour le moins en effet mais à nos yeux, une manière de l’aborder pour souligner la manipulation étonnante de tous les éléments du débat autour du projet de loi qui était alors en passe d’être soumis à l’Assemblée Nationale Française.


Car c’est bien de manipulation dont il s’agissait, tant les oppositions étaient exacerbées. Rien moins qu’un choix de civilisation aux yeux du cardinal archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, présent d’ailleurs dans un des quatre défilés qui se rejoignirent aux Champs-de-Mars. Son analyse n’est pas sans intérêt, et c’est peut-être même bien de cela dont il importe de parler, mais pas en marchant dans Paris. C’est que si nous partageons cette analyse de changement de civilisation -et c’est déjà une nuance, car nous ne pensons pas qu’il s’agisse de choix, mais d’un fait déjà avéré-, nous aurions été Français, nous n’aurions pourtant pas été à Paris le 13 janvier dernier.


Nous ne sommes pas Français, et une loi analogue à celle en gestation en France atteint déjà chez nous son dixième anniversaire. C’est en 2003 en effet qu’a été votée la loi autorisant le mariage homosexuel, et le Premier Ministre s’en est félicité. Sur son compte Twitter, il en a tiré argument pour se réjouir, et dire sa fierté « de la modernité de notre pays où tous les couples ont le droit de se marier ». Trois ans plus tard, c’était l’adoption par les couples homosexuels qui était autorisée.


Un épiscopat français en première ligne


Les choses se sont passées beaucoup plus calmement chez nous, pour ne pas dire sereinement . Mais cela ne change rien à nos yeux : loi déjà votée ou non, le débat reste entier. Ce qui nous importe en effet comme association « Couples et Familles », c’est d’analyser au jour le jour avec quoi et comment les femmes et les hommes d’aujourd’hui peuvent vivre les bouleversements de civilisation dans lesquels ils sont déjà plongés dans de nombreux domaines, comme conjoints et comme parents.


L’association s’y attache depuis des années déjà. Elle accompagne notamment la réflexion sur le thème de l’homosexualité et sur les questions qu’elle soulève. Elle estime certes devoir le faire pour les personnes qui la vivent et pour leur entourage. Mais à ses yeux, il importe tout autant de le faire pour les interpellations que la reconnaissance de l’homosexualité ne manque pas d’adresser à toute femme et à tout homme à propos de sa propre identité et de ses propres comportements, comme être sexué, comme être de relation, comme conjoint et comme parent ou futur parent.


Complémentairement à plusieurs analyses et surtout à l’étude consacrée au coming out et à ses impacts sur la famille , un élément nous a surtout interpellés dans tout le fatras des prises de positions et des commentaires autour de cette manifestation et du cheminement de ce projet de loi : l’argumentation de la position de l’épiscopat français et d’une partie non négligeable des catholiques français, argumentation contre le mariage entre personnes du même sexe.


Cette argumentation a été soutenue sans réserve par le Vatican lui-même. En effet, au cours d’un entretien téléphonique qu’il a accordé à l’agence Zenit, le Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, a déclaré soutenir « sans la moindre réserve les participants à la Manifestation du 13 Janvier ». Il s’en expliquait en affirmant que « les enjeux sociaux, éthiques et familiaux du projet de loi instituant un soi-disant « mariage » entre personnes de même sexe sont tels, qu’ils imposent à tout homme de bonne volonté comme aussi à tout chrétien le devoir d’exprimer, dans toute la mesure du possible, sa ferme opposition à une mesure destructrice du lien social et contraire au bien commun ». Il précisait en outre que « tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, auront clairement défendu les valeurs les plus fondamentales de la société à laquelle ils appartiennent, pourront éprouver une fierté légitime d’avoir fait tout ce qui était en leur pouvoir pour sauvegarder le patrimoine commun. »


Ecouter ce qui a tenté de se dire


Nous ne pouvons partager cette catégorisation implicite. Toute personne qui n’exprimerait pas son opposition à ce projet de loi ne serait pas « de bonne volonté » et/ou pas « chrétien ». Ce regard d’exclusion, si ce n’est de condamnation et de jugement sur autrui, ne peut qu’engendrer le conflit par son rejet de principe de toute écoute et de tout respect des raisons qui motivent celles et ceux qui pensent autrement. Nous nous interrogeons aussi sur cette affirmation d’un « patrimoine commun ». Commun à qui ?


Dans l’ouvrage à deux voix qu’il vient de publier avec Marie Balmary, « Nous irons tous au paradis », Daniel Marguerat exprime bien, et nous nous rallions à ce type de démarche, à la fois la légitimité et les limites de toute conviction : « Nous avançons avec des valeurs auxquelles nous tenons, et qui nous permettent de jauger ce que nous voyons. Mais l’horizon du Jugement nous ramène à nos justes dimensions : nous ne détenons pas l’absolue vérité. Confesser cette salutaire limite nous fait acquiescer à notre humanitude » .


Les Eglises protestantes de France, dont nombre de membres se sont mobilisés et ont participé à la manifestation, ont fait preuve de plus de retenue, reconnaissant la légitimité d’une réflexion autre que celle de la majorité opposée au mariage homosexuel. C’est ainsi que le journal protestant « La Réforme », parlant de cette forte mobilisation , annonçait simultanément qu’une manifestation favorable au projet de loi serait organisée le 27 janvier, et précisait que ceux qui sont appelés dans les milieux protestants les « Chrétiens inclusifs » y participeraient. Par ailleurs, plusieurs paroisses protestantes organisaient des débats et, écrit le journal, « Plusieurs pasteurs ont déclaré qu’au-delà de leur position personnelle, l’essentiel était que la diversité des opinions puisse être présentée sans que cela nuise à l’unité de l’Église ».


Par contre, ne pas entendre sans l’approfondir l’argumentation catholique, proche de celle des opposants protestants d’ailleurs, ne serait, ni cohérent, ni honnête intellectuellement, d’autant que « Couples et Familles » se considère comme une association qui se réfère elle-même aux valeurs de l’Evangile. Ce qui importe, c’est d’en faire l’analyse la plus sereine possible pour découvrir ce qui peut en expliquer les causes comme ce qu’elle peut contenir d’éléments d’interpellation qui valent d’être pris en considération.


Par-delà les mots


Nous ne voulons toutefois pas entrer ici dans des discussions marginales sur le bien ou le mal fondé de recourir au même terme pour les unions hétéro et homosexuelles. Dans notre analyse citée ci avant, José Gérard s’en étonnait d’ailleurs lorsqu’il s’interrogeait en ces termes : « Les mots ont-ils un tel pouvoir qu’employer deux appellations différentes préserverait la stabilité de la société ? ».


Bien au-delà de cette réticence à recourir au mot « mariage », la question ne peut-elle se poser de savoir si l’ensemble de la perception d’une partie importante du monde chrétien, comme d’ailleurs du monde religieux en général , ne trouve pas ses racines ailleurs que dans une conviction de foi ? Cet ailleurs serait une imprégnation profonde d’une culture régie par l’Histoire de la perception que le religieux a eue de la relation de la femme et de l’homme, comme de la sexualité en général.


Il est étonnant d’ailleurs de remarquer à ce propos que l’anthropologie témoigne d’une grande diversité de modèles de liens relationnels, familiaux et parentaux, à travers l’espace et le temps. Or, par manque d’appui sans doute dans les textes fondateurs, et particulièrement pour le monde chrétien dans les Evangiles, c’est précisément en prenant appui sur l’anthropologie que s’expriment nombre de ces oppositions, anthropologie qui certifierait qu’un seul modèle serait naturellement inscrit en l’humanité.


En réalité, l’argumentation avancée par l’Institutionnel catholique et, mutatis mutandi, par nombre de dignitaires dans toutes les religions, c’est de fusionner le modèle conjugal et familial que leur tradition religieuse a prôné depuis des siècles, avec ce que la nature aurait inscrit d’origine dans l’espèce humaine. Encore faudrait-il nuancer, car si du côté chrétien en tout cas, le consentement des deux époux est indispensable à la validité du mariage - du mariage civil comme du sacrement pour les Chrétiens, même s’il a parfois été imposé à nombre de femmes dans un passé pas si lointain -, il n’en va pas encore de même dans toutes les cultures religieuses et même dans toutes les législations civiles contemporaines.
A trop regarder dans le rétroviseur…


Dans un article publié dans le journal « Le Monde » à la veille de la manifestation, Danielle Hervieu-Léger souligne le paradoxe de ce double glissement au fil de l’Histoire, lorsqu’elle écrit à propos de la hiérarchie catholique : « Elle trouve aussi, dans l'hommage appuyé rendu au code civil, un moyen d'apporter un surplus de légitimation séculière à son opposition à toute évolution de la définition juridique du mariage. La chose est inattendue si l'on se souvient de l'hostilité qu'elle manifesta en son temps à l'établissement du mariage civil. Mais ce grand ralliement s'explique si l'on se souvient que le code Napoléon, qui a éliminé la référence directe à Dieu, n'en a pas moins arrêté la sécularisation au seuil de la famille : en substituant à l'ordre fondé en Dieu l'ordre non moins sacré de la "nature", le droit s'est fait lui-même le garant de l'ordre immuable assignant aux hommes et aux femmes des rôles différents et inégaux par nature. »


On peut d’ailleurs s’interroger de même sur les racines de la demande des homosexuels d’accéder au « mariage », comme les hétérosexuels. Ne sont-elles pas en effet de la même extraction culturo-religieuse que la réaction à cette demande ? N’est-ce pas en quelque sorte une reconnaissance en lien au transcendant que, consciemment ou non, ils revendiquent ou espèrent ?


Est-ce à dire que nous serions d’avis que le couple hétérosexuel fondé sur une relation d’amour durable ne serait plus, dans la civilisation nouvelle dans laquelle nous sommes déjà, le choix le plus éclairé et le plus judicieux, et pour l’épanouissement de la femme et de l’homme, et pour la constitution d’une famille ? Certainement pas. Mais un idéal supposé et même transmis avec conviction ne saurait être qu’un chemin de vie choisi et vécu et non un modèle unique et moins encore une norme imposée à toutes et à tous.


Regarder à droite et à gauche avant de…


Une autre caractéristique du débat français nous interpelle, même si elle ne fait que confirmer une constatation qui n’est pas neuve : les antagonismes, pour ne pas dire plus, dans nombre de domaines éthiques, clivent le plus souvent les sociétés en ce qu’il est aujourd’hui convenu de qualifier de droite et de gauche.


Loin de nous de croire que tout ce qui serait source de progrès en termes d’humanisation serait l’apanage des tendances philosophiques, sociologiques et politiques de gauche, mais nous ne pouvons néanmoins pas fermer les yeux : les mouvements extrémistes de droite, qu’ils soient politiques ou religieux, se sont montrés particulièrement présents au cours de cette démonstration de masse. Cela ne prouve rien, et les motivations des uns n’étaient évidemment pas les motivations des autres, mais les crispations sur l’évolution de la civilisation, la dépeignant comme une rupture voire comme une mort annoncée de ce qui aurait été l’apogée de l’humanisation, conduisent à des proximités que nous ne souhaitons pas être les nôtres.


Se poser de bonnes questions


Dans les problématiques soulevées par la reconnaissance de l’homosexualité comme une orientation sexuelle au même titre que l’hétérosexualité, beaucoup de questions se posent. Celles que « Couples et Familles » soumet à sa propre réflexion et à celle de toutes celles et de tous ceux qui, dans le souci d’un avenir toujours plus solidaire entre des personnes toujours plus autonomes, sont notamment les suivantes. Il apparaîtra à les lire qu’elles sont loin de ne concerner que les personnes qui se vivent comme homosexuelles :

 

  • si l’homosexualité est une orientation sexuelle reconnue comme normale, même si elle ne concerne qu’une minorité de personnes, comment en intégrer l’existence de manière crédible et équilibrée dans l’éducation, tant au niveau parental que scolaire ?
  • dans ce contexte de normalisation de l’homosexualité, et pour autant que les personnes concernées se situent sur un plan relationnel et affectif et pas seulement au niveau du seul plaisir sexuel, quelles sont les raisons qui justifieraient une prise en considération différente d’une telle relation d’avec les relations hétérosexuelles, que ce soit au plan civil comme au plan religieux ?
  • en ce qui concerne la maturation psychologique de l’enfant, en quoi et comment son équilibre dépend-t-il des relations qu’il a avec les femmes et les hommes qui l’entourent, en ce compris bien sûr ses relations avec ses parents biologiques ?
  • la maîtrise de la transmission de la vie a déconnecté celle-ci de la tendresse et du plaisir sexuels. Cette maîtrise sera vraisemblablement croissante et accentuera dès lors cette déconnection. Comment appréhender cette situation inédite dans le vécu des relations à autrui tout au long de la vie ?
  • comment vivre et donner à vivre, selon les valeurs d’amour d’autrui et de don de soi inhérentes à l’Evangile, les tâtonnements qui ont surgi et qui surgiront de ce changement de civilisation qu’induisent les bouleversements dans le vécu de plus en plus autonome des femmes et des hommes ?


Pas de loi du nombre crédible sans éducation permanente


Ces questions ne sont que des exemples. Se les poser honnêtement de manière approfondie plutôt que prétendre posséder par avance les bonnes réponses est à notre sens le seul chemin d’éducation permanente dont nous avons toutes et tous besoin. La loi du nombre, qu’elle résulte d’élections libres et démocratiquement organisées ou de manifestations de masse ne fera jamais qu’imposer pour un temps le code d’un vivre ensemble appelé à évoluer et à être adapté.


Toutefois, l’éducation permanente a un rôle essentiel pour que ce cheminement soit vraiment démocratique, et toutes les associations, tous les lieux d’éducation et de formation, toutes les options spirituelles et religieuses comme tous les courants de pensée ouverts et respectueux des autres en sont d’indispensables maillons.


C’est dans cet esprit que nous avons entendu l’appel de Luc Vancampenhoudt dans le numéro de décembre de la « Revue Nouvelle », lorsqu’il clôture son éditorial par ces mots : « Définir le mieux possible les problèmes. Regarder les choses en face. En débattre avec la population sur la base d’analyses et d’arguments solides, en exploitant - pourquoi pas ? - les ressources technologiques actuelles. S’affranchir de la tyrannie de l’opinion en exigeant de chacun un minimum de réflexion. Ne pas se payer de mots surtout. Dans les circonstances actuelles, on ne peut plus se permettre de causer de n’importe quoi n’importe comment. » Et nous ajouterions : surtout pas en slogans !

 


[1] Voir à ce propos notre analyse 2012-27 : « La mariage pour tous fait polémique »
[2] « Coming out. quand l'homosexualité survient... » - Juin 2099
[3] Page 91 de cet ouvrage consacré au sens du Jugement de Dieu dans les Ecritures.
[4] < http://www.reforme.net/une/societe/contre-mariage-protestants-mobilisent >
[5] Le grand Rabbin Gilles Bernheim estime que l’homoparentalité constitue « le cheval de Troie » d’un combat contre l’hétérosexualité et, pour l’Union des organismes de l’Islam en France, c’est notamment la polyandrie qui risquerait de trouver dans une telle loi sa légitimation au nom de l’amour. Curieux d’ailleurs dans cette prise de position de l’UOIF que la polygamie ne soit pas simultanément évoquée. Il est à noter toutefois que le Conseil français du culte musulman (CFCM), bien qu’également opposé au projet de loi, n’a pas donné d’instruction de participation à la manifestation.
[6] http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/12/le-combat-perdu-de-l-eglise_1816178_3232.html
[7] http://www.revuenouvelle.be/rvn_abstract.php3?id_article=2756
[8] Analyse rédigée par Jean Hinnekens.

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