Analyse 2023-16
Voici plus de 30 ans que le projet de réformer le calendrier scolaire – c’est-à-dire l’alternance des jours de cours et de congés – est sur la table1. Il est enfin passé de l’idée à la pratique au cours de l’année scolaire 2022-2023 et s’inscrit dans le vaste chantier du Pacte pour un Enseignement d’excellence. Quels intérêts, quels problèmes et surtout, quels impacts ? C’est ce que nous allons tenter d’analyser après cette première année d’application.
Autrefois, le calendrier scolaire était organisé en fonction de l’activité agricole, il arrangeait les affaires d’adultes. Les élèves des milieux ruraux étaient alors plus souvent absents que les citadins du fait des congés alloués aux tâches saisonnières. Les vacances d’été furent d’ailleurs allongées après la première guerre mondiale car la main d’œuvre manquait. En Ardennes, elles étaient programmées un mois plus tard qu’ailleurs pour la récolte des pommes de terre. Et pour faire travailler plus longtemps les enfants, certaines communes ajoutaient des congés aux officiels. C’était une ère où les machines n’avaient pas encore pris le pas sur l’humain2,3. Aujourd’hui, le rapport au travail et à l’instruction obligatoire est très différent. Il en va donc de même pour notre perception des congés scolaires, que l’on n’associe plus au chiffre d’affaire familial mais à la détente4. Il était donc plus que nécessaire de réformer cette ancienne conception paysanne du temps scolaire.
Une réforme nécessaire
La réforme du rythme scolaire dans l’enseignement obligatoire (soit maternel, primaire et secondaire) a pour effet de modifier la répartition des congés scolaires : les traditionnelles vacances d’été se voient privées de deux semaines, une début juillet, une fin août, mais les congés de détentes (autrefois de Carnaval) comme ceux d’automne (autrefois de Toussaint) gagnent tous deux une semaine. Ainsi, les examens sont en même temps repoussés et la rentrée avancée. Mais ce qui compte, c’est la restructuration de l’année : elle débute avec 8 semaines de cours, suivies de 3 périodes alternant 2 semaines de congés et 7 semaines de cours jusqu’en avril, pour finir sur 8 semaines de cours. De plus, les évaluation comptant pour le bulletin sont désormais interdites les 5 premiers jours des rentrées, afin que les élèves profitent de réelles vacances sans se sentir obligés d’étudier « à fond » à la maison plutôt que de se détendre5. Enfin, le nombre de jours blancs6 est limité. La réforme a fait beaucoup de bruit, mais a globalement été bien accueillie par les écoles, les enseignants et les associations de parents.
L’objectif est de remettre « l’élève au centre de l’organisation du temps scolaire7 » et, en conséquence, d’améliorer l’apprentissage en respectant son rythme. Ce qui favorise la concentration et diminue le stress grâce à des périodes de repos plus longues et régulières pendant l’année scolaire. De l’avis des spécialistes8, les vacances d’été, quant à elles, duraient trop longtemps9 : « En plus de diminuer le stress et la fatigue tout au long de l’année, réduire les vacances d’été contribue à atténuer les effets du décrochage scolaire, actuellement observés à la rentrée des classes du fait d’une trop longue rupture scolaire10 ». On manque toutefois de recul pour s’en assurer.
Une réforme profitable pour (presque) tous
Qui dit changement de calendrier scolaire dit bouleversement de l’agenda des adultes. À commencer par les enseignants. Depuis le Pacte d’excellence, et surtout depuis le décret de 2019, il est question de transformer l’image « caricaturale » du professeur devant son tableau en un métier plus polyvalent, avec pas mal de travail en dehors des heures de cours11 (comme si ce n’était pas déjà le cas depuis toujours). Sur ce point, Bernard De Commer, ancien permanent syndical, relève l’absence de références à des études sur le rythme chronobiologique des adultes12 . Et pour cause, la réforme ne se cache pas d’avoir d’abord mis la priorité sur les élèves…
Heureusement, il se pourrait que des blocs de deux semaines de vacances (au lieu d’une) profitent autant à la concentration des élèves qu’à l’organisation des professeurs « qui ont désormais plus de temps pour corriger, non pas en une seule semaine de correction fatigante, mais en profitant d'une véritable semaine de repos après une première semaine de travail13 », témoigne Gil Jugnot, professeur d’Histoire à Bruxelles. La Ligue des familles, confirme : « des retours qualitatifs que nous avons, cette réforme est généralement vécue comme bonne du point de vue des élèves et de leur temps de repos durant l’année (et par ailleurs pour leurs instituteurs)14 ».
Par contre, certains parents sont lésés car la réforme manque de suivi dans divers secteurs affectés. Des craintes précédaient l’application de la réforme : en 2022, un parent sur deux n’était pas convaincu par celle-ci. Nombre d’entre eux redoutaient l’impact budgétaire lié aux frais de garderie, baby sitting, stages… contraints qu’ils seraient d’occuper davantage leurs enfants pendant le travail15 ; au final, côté stages, cela s’est plutôt bien passé16. Le sujet des rythmes scolaires rejoint donc celui du coût de l’enseignement, pas tant son coût intrinsèque que le coût global qu’il représente pour les familles de par la manière dont ces rythmes sont structurés. David Barkou enseigne en milieu défavorisé et explique comment la contrainte économique nuit à la scolarité de ses élèves : « Avant, ils partaient plus tôt en vacances afin de profiter des tarifs hors saison. Ça leur faisait rater la dernière semaine donc pas grand chose si ce n'est quelques activités et la remise des bulletins. Maintenant, ils partent toujours à la même période mais sont donc absents deux semaines plutôt qu'une. Du coup, certains ne se présentent pas à leur bilan, sans parler du peu de monde à la réunion de parents17. »18.
D’autres p’tits bémols
Il faut savoir que l’enseignement flamand et germanophone n’ont pas encore décidé de se calquer sur le rythme francophone. Ce qui provoque des situations alambiquées, comme celle de Thomas, dont l’épouse est enseignante en Communauté française mais dont les enfants sont scolarisés en Flandre… « Je vais devoir choisir entre prendre mes congés avec ma femme ou partir avec mes enfants. Du coup, je me retrouve dans une situation monoparentale, alors qu’on est un couple19. » Certains parents changent leurs enfants d’école en raison de ce problème20. Cela dit, des discussions ont cours : les écoles flamandes y seraient plutôt favorables21, appuyées par le sociologue Koen Pelleriaux, administrateur délégué de GO!, tandis que s’y oppose le Ministre flamand de l’Enseignement, Ben Weyts (N-VA)22. Du reste, un sondage du Vooruit annonce que 7 Flamands sur 10 sont favorables à une réforme sur le modèle francophone, un choix appuyé par Open VLD et Groen23. Côté germanophone, la ministre Lydia Klinkenberg (ProDG) préfère se donner le temps de la concertation24. Enfin, des réflexions sont en cours dans l’enseignement académique qui présage un alignement futur25. On ne peut que souhaiter une uniformisation rapide de tous ces calendriers.
Il y a aussi le cas des parents divorcés : ceux qui connaissent des difficultés à réorganiser leurs vacances26, 27 mais aussi ceux qui préfèrent le nouveau système. Alors, bien sûr, aucune réforme ne peut plaire à tout le monde, surtout quand elle contrarie l’organisation de la vie quotidienne. Mais on l’a dit, cette réforme vise avant tout à servir l’intérêt des enfants. Le reste, on verra après… Un jour. Peut-être. La prochaine étape pourrait bien être de revoir le plan de la journée scolaire, mais alors, pourquoi ne pas réfléchir d’emblée à comment concilier la vie des parents avec celles de leurs propres enfants ? Tant de choses à revoir.
Vers une réforme de la journée scolaire
Interviewé en juin 2021 par Entrée Libre, le chronopscyhologue28 français François Testu donne un précieux complément d’information : « La réforme belge est un bon premier pas mais cela doit être accompagnée par un travail sur la journée ». En somme, il aura fallu 30 ans pour en arriver aux préliminaires… Changer le calendrier semble une bonne chose, mais cela poursuit-il réellement l’objectif annoncé, qui est de mettre « l’élève au centre de l’organisation du temps scolaire29 » ? Par ailleurs, est-ce qu’on veut se recentrer sur l’élève en tant que futur.e travailleur/-euse ou sur l’élève en tant qu’enfant ? F. Testu rappelle la distinction entre le rythme (naturel) de l’enfant et le rythme (créé) des adultes, lesquels ont tendance à vouloir tout accorder à celui-ci.
Réformer aussi les rythmes journalier et hebdomadaire, c’était déjà le projet exprimé par le Rapport de la Commission du 4 octobre 199130, comme l’explique B. De Commer : « Le Rapport recommandait qu’il soit tenu compte, en fonction de l’âge des sujets bien sûr, et des niveaux d’enseignement, des besoins de moments de repos, des besoins alimentaires, des fluctuations au niveau des performances (...)31 ». En 2015, une étude de l’UFAPEC prônait une « réorganisation complète des apprentissages » et saluait les initiatives visant à « rompre avec les rythmes hachés » des cours de 50 minutes, mais elle insistait aussi sur le besoin d’activités extrascolaires l’après-midi (et de sieste pour les plus jeunes) dans une journée au besoin allongée, les devoirs pouvant alors être encadrés à l’école32. La FAPEO y voit l’opportunité de « de lutter contre les inégalités » et d’ouvrir les enfants « à la culture et au sport33 ». La Ligue des Familles estime qu’il eût mieux valu réorganiser d’abord la journée scolaire tant selon le rythme des enfants que des parents : « on fait le choix de commencer par le plus facile, mais aussi par le moins utile34 ». Elle propose cette configuration : deux périodes de cours théoriques, le matin de 8h30 à 12h et l’après-midi de 14h30 à 16h, un temps de midi plus long suivi d’activités récréatives jusque 14h30, enfin, des devoirs en classe jusque 17h35,36.
Merlin Gevers, chargé d’études et action politique (volet enseignement) à la Ligue des Familles précise trois bonnes raisons de militer pour une réforme de la journée scolaire : « [1] le temps de midi est toujours considéré comme du temps extrascolaire alors que moins de 5% des élèves rentrent chez eux37. Cela engendre des coûts de garderie pour de nombreuses familles. Ensuite, [2] du fait d’une journée qui commence et se termine tôt, les rythmes ne sont ni adaptés au temps de sommeil de l’enfant, ni propices à ce que de nombreux enfants bénéficient d’activités extrascolaires de qualité, particulièrement ceux de milieux populaires ; de plus, cela engendre des coûts de garderie le soir très substantiels pour les parents. Enfin, [3] il en résulte de grandes inégalités dans la question des devoirs scolaires, dont une partie significative est renvoyée aux conditions différentes de logement, de milieu familial, de capacité des parents d’aider l’enfant38. »
Pour respecter le rythme naturel de l’enfant, il faudrait donc profiter des périodes propices à la concentration, délester la maison de toute charge scolaire (et si possible financière) – avec pour effet positif d’offrir plus de place aux activités extrascolaires, vecteur culturel, tout en augmentant le temps passé en famille39. On peut y ajouter le fait de favoriser une bonne hygiène de vie pendant et en dehors des heures de cours : le manque d’un sommeil de qualité40 et la dégradation de la santé mentale chez les jeunes41 constituent un problème de santé publique dont on ferait mieux de se préoccuper en parallèle. Ainsi, au Collège Saint-Louis de Waremme, les parents sont tenus de maintenir leurs enfants dans de bonnes conditions pour suivre les cours : « pas d’écran avant d’aller au lit, pas de GSM dans sa chambre… et un bon petit-déjeuner le matin42 », témoigne une maman de retour de la réunion des parents d’élèves. Des mesures simples qui en appellent au bon vouloir et au bon sens de chacun. Le mieux-être à l’école n’est donc pas qu’une affaire de réforme, à moins que la réforme ne devienne sociétale.
Une réforme sociétale ?
« Modifier les rythmes scolaires revient finalement à réorganiser l’ensemble de la société43 ». En effet, lorsque s’imposent de tels changement dans le calendrier, divers secteurs ou lobbys sont consultés : le tourisme et l’horeca en premier lieu, car il faut mesurer l’impact économique. Mais cela questionne aussi toutes sortes d’associations liées à la jeunesse, entre autres les clubs sportifs, et aussi les transports en commun. M. Gevers, de la Ligue des Familles, corrobore : « Si cette réforme a pris 30 ans, c’est surtout parce qu’elle suppose une énorme adaptation dans toutes les sphères de la société, et donc, que les politiques qui la mettent en place savent qu’il y aura des résistances44. » Mais il faut un début à tout, et il semble que nous y sommes.
Couples et Familles se réjouit d’une réforme privilégiant le rythme des enfants, mais déplore que les promoteurs du Pacte d’excellence n’excellent pas d’emblée dans une réforme plus complète. Revoir les rythmes du jour et de la semaine, en accord avec la vie professionnelle et économique des parents, serait encore plus bénéfique pour les enfants mais aussi profitable à toute la famille. Dans le même temps, valoriser les activités extra-scolaires en transformant les heures de garderie payante en des temps d’éveil culturel et d’aide aux devoirs gratuits serait une bulle d’air pour les familles et peut-être le début d’un système éducatif plus équitable. Concilier la vie familiale, professionnelle et scolaire, ce qui revient à œuvrer à une société solidaire, équitable et sereine, est ce vers quoi nous devons tendre. Mais cela n’exclut pas une réflexion de fond sur chaque sphère : tout ne doit pas reposer sur le dos de l’école, le temps de travail des parents peut aussi être aménagé, surtout pendant les périodes de congés scolaires. Et La Ligue des Familles de conclure : « Notre baromètre montre à ce sujet que la réduction collective du temps de travail est une des mesures les plus soutenues par les parents pour réaliser cette conciliation, mais de nombreuses mesures peuvent également y concourir : congés parentaux correctement rémunérés, instauration d’un congé de circonstances, passage à 25 jours de congés légaux par an, etc.45 »46.
1 Réforme proposée par le Ministre de l'Enseignement Jean-Pierre Grafé. Rapport de Commission de 1991
2 Martine Fautré, « L’école d’autrefois », Neuchâteau : Weyrich, 2007, p. 39-41.
3 Jean-François Lauwens, « La nouvelle horloge biologique de l’école », dans Entrées Libres, n°160, 06/2021, en ligne sur www.entrees-libres.be (page consultée le 21/08/2023).
4 Interview de Bruno Humbeeck dans « La réforme des rythmes scolaires, c’est quoi ? », émission WBE du 02/05/2022, sur Youtube (page consultée le 21/08/2023).
5 Une revendication partagée par les associations de parents, favorables à la réforme, voyez Bernard Hubien, « Des congés scolaires adaptés aux rythmes humains », dans www.ufapec.be, 20/09/2023 (page consultée le 20/09/2023).
6 Les jours blancs sont ceux qui, après les examens, ne permettent plus d’apprendre de la matière. Limité à 3 jours en primaire, réduit de 6 jours en secondaire inférieur et de 9 jours en secondaire supérieur.
7 « Circulaire 8535 : adoption définitive de la réforme des rythmes scolaires », publiée le 30 mars 2022, en ligne sur enseignement.be (page consultée le 16/08/2023).
8 Des spécialistes tels que les Français Claire Leconte, chercheuse en chronobiologie, et François Testu, chronopsychologue. Lesquels n’ont pas forcément été consultés, mais dont les travaux ont inspiré nos politiques.
9 Infor Jeunes, « Réforme des rythmes scolaires : qu’est-ce qui va changer à la rentrée 2022 ? », dans inforjeunes.be, 30/03/2022 (page consultée le 17/08/2023).
10 Fédération Wallonie-Bruxelles, « Que prévoit la réforme des rythmes scolaires ? », dans www.enseignement.be, s. d. (page consultée le 16/08/2023).
11 Les enseignants manifestaient en 2022 pour, entre autres, une diminution de la charge de travail : « Certains regrettent une charge administrative qui a augmenté suite aux réformes, qui empêche de se concentrer sur l’aspect pédagogique », rapportait alors Le Vif le 29 mars de cette année.
12 Bernard De Commer, « Réforme des rythmes scolaires des enfants… Et les profs, dans tout ça ? », dans www.levif.be, 13/04/22 (page consultée le 24/08/2023).
13 Interview de Gil Jugnot, professeur d'Histoire et d'Histoire de l'art dans le secondaire supérieur à l’Athénée Emile Bockstael de Bruxelles et à l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, propos recueillis par Olivier Monseur pour Couples et Familles. La suite de la réponse nuance le propos : « Mais à condition que les conditions de travail soient adaptées ! Travailler trois semaines de juin et une semaine de juillet dans des classes surchauffées n'améliore en rien la qualité du travail, au contraire ! J'ai des élèves qui avaient parfois tellement chaud qu'ils en devenaient incapables de se concentrer et ont bâclé leurs examens pour sortir plus vite. »
14 Interview de Merlin Gevers (chargé d’études et action politique à la Ligue des Familles) du 18/09/2023, propos recueillis par Olivier Monseur pour Couples et Familles.
15 Belga et Marie-Laure Mathot, « Nouveau calendrier scolaire : en Wallonie, un parent sur deux pense que les nouveaux rythmes scolaires ne seront pas bons pour leur enfant », dans www.rtbf.be, 08/06/2022 (page consultée le 20/09/2023).
16 Service études et Action politique de la Ligue des Familles, « Quel est l’impact du nouveau calendrier scolaire sur les stages ? », 02/2023, en ligne sur liguedesfamilles.be (consulté le 11/10/2023).
17 Interview de David Barkou, enseignant de cours généraux et de religion à l’École professionnelle d’Ans, propos recueillis par Olivier Monseur pour Couples et Familles.
18 Sur ce sujet, voyez aussi : Romain Brindeau, « Rythmes scolaires : la réforme rentre dans la danse », dans leligueur.be, 29/12/2021 (page consultée le 20/09/2023).
19 Propos recueillis par Bernard Lobet, « La réforme des rythmes scolaires va causer des problèmes dans certaines familles (...) », dans www.rtl.be, 30/03/2022 (page consultée le 20/09/2023).
20 Celine Bouckaert, « Calendrier scolaire désynchronisé : certains parents vont jusqu’à changer leurs enfants d’école », dans www.levif.be, 14/03/2023 (page consultée le 20/09/2023).
21 Aliou Prins, « Réforme des rythmes scolaires : la Flandre va-t-elle s’aligner sur les francophones ? », dans moustique.lalibre.be, 06/04/2023 (page consultée le 20/09/2023).
22 Rédaction, « L’enseignement officiel flamand favorable aux nouveaux rythmes scolaires francophones », dans www.levif.be, 30/08/2023 (page consultée le 20/09/2023).
23 M. L., « D’après un sondage mené par Vooruit BXL, près de sept néerlandophones sondés sur 10 souhaitent adopter le rythme scolaire francophone », dans www.lalibre.be, 07/06/2023 (page consultée le 11/10/2023).
24 Romain Veys, « Rythmes scolaires : les germanophones ne veulent pas se précipiter », dans www.lavenir.be, 31/03/2023 (consulté le 11/10/2023).
25 Estelle De Houck, « Changement de calendrier dans l’enseignement supérieur : "Il y a un consensus général pour avancer le plus rapidement possible" », dans www.rtbf.be, 15/02/2023 (consulté le 11/10/2023).
26 T.D.Q. et L.R., « La réforme des rythmes scolaires, un vrai casse-tête pour les parents divorcés », dans www.rtbf.be, 16/05/2021 (page consultée le 20/09/2023).
27 La Ligue des Familles a élaboré un outil pour les aider sous la forme de « Calendriers-types pour l’hébergement d’enfants de parents séparés ».
28 Chronopsychologue : psychologue spécialisé dans l’étude des rythmes biologiques.
29 Fédération Wallonie-Bruxelles, « Les rythmes scolaires : organiser, respirer, équilibrer », dans pactepourunenseignementdexcellence.cfwb.be, [s. d.] (page consultée le 20/09/2023).
30 Le rapport original n’ayant pas été consulté, l’analyse reprend des citations de ce rapport.
31 Bernard De Commer, « Enseignement : après la réforme des vacances scolaires, place à la réforme des rythmes journaliers et hebdomadaires », dans www.levif.be, 05/04/2023 (page consultée le 21/08/2023).
32 UFAPEC, « Repenser les rythmes scolaires », dans www.ufapec.be, 27/08/2015 (page consultée le 20/09/2023).
33 Romain Braindeau, op. cit. : 18.
34 Maxime Michiels, « Vers de nouveau rythmes scolaires », dans liguedesfamilles.be, 11/09/2019 (page consultée le 21/08/2023).
35 Michaël Verbauwhede, « Université de printemps : en marche pour une réforme des rythmes scolaires », dans services.liguedesfamilles.be, 05/2014 (page consultée le 21/08/2023).
36 Jean-François Lauwens, op. cit. : 3.
37 L’interviewé (14) ajoute qu’il s’agit d’un « vestige d’un ancien temps où les femmes ne travaillaient pas de façon rémunérée et s’occupaient des enfants à midi ».
38 M. Gevers (14) précise : « Il y a eu un accord sous ce gouvernement afin d’étudier cette question et d’intégrer le temps de midi dans le temps scolaire ; ça n’a pas été mis en place. Le dossier est donc renvoyé à un futur gouvernement. »
39 Sur ce point, l’UFAPEC a publié une réflexion intéressante sur le rythme des enfants et leur droit à s’ennuyer à l’heure où ils ont de plus en plus d’activités extra scolaires.
40 Élise Ottaviani, « Les rythmes scolaires : une réforme à l’agenda ? », Bruxelles : Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation, 2015. En ligne sur www.cpcp.be.
41 Sur ce point, consultez notre analyse Épidémie de mal-être chez les jeunes : où l’on explique que les jeunes n’ont plus confiance en leur avenir et développent notamment des troubles de la santé mentale, surtout depuis la période COVID : « plus de 16,3% des jeunes âgés de 10 à 19 ans en Belgique sont atteints d’un trouble mental diagnostiqué selon les termes de la définition de l’OMS ». Par ailleurs, le 29 août dernier, Anne-Sophie Nyssen, rectrice de l'Université de Liège et professeur de psychologie, alertait sur l’explosion du recours des étudiants aux aides psychologiques, « passé de 60 à 400 en l'espace de quelques années à peine » rien que pour l’Université de Liège. – Source : Belga et RTL info, « "Nos services sociaux débordent" : les recteurs d'université tirent la sonnette d'alarme sur la santé mentale des étudiants », dans www.rtl.be, 29/08/2023 (page consultée le 29/08/2023).
42 Témoignage anonyme recueilli par Olivier Monseur pour Couples et Familles.
43 Élise Ottaviani, op. cit. : 40.
44 Interview de Merlin Gevers : 14.
45 Interview de Merlin Gevers : 14.
46 Analyse rédigée par Olivier Monseur.
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