Analyse 2024-08
Couples et Familles analyse la position de l’Église quant à l’accès des femmes au diaconat, suite au débat de nouveau ouvert en Belgique au printemps 2024.
Printemps 2024, « les évêques belges plaident, dans un projet de texte soumis aux différents diocèses, pour que la fonction de diacre, réservée aux hommes, s'ouvre aux femmes.1 » Ils estiment que l’Église se doit d’être en accord avec son temps et devrait rediscuter certains fondamentaux, tels que l’accès des femmes au diaconat. Malgré cette prise de position progressiste, une Belge s’est vue refuser la formation de diacre cette année. Couples et Familles analyse la situation.
Le diaconat ou l’aide à temps plein
Le diaconat correspond historiquement à une fonction d’auxiliaire du chef de l’église dans la gestion de sa paroisse et du culte, en ce compris les œuvres de charité. Le grec ancien διάκονος (diakonos) signifie « serviteur » ou « assistant » ; à l’origine, il désigne celles et ceux qui secondaient les apôtres lors des repas communs.2 À l’aube du christianisme, diacres et diaconesses se voient répartir des tâches distinctes : les diaconesses « prêchent, baptisent, bénissent, distribuent la communion, choses interdites aux diacres, dont les fonctions se limitent à aider les presbytres [prêtres] et les évêques dans ce qui, pour des raisons de pudeur, serait inconvenant pour des hommes3 ».
Aujourd’hui, il est encore établi que « le diacre aide l’évêque et ses prêtres dans le service de la parole, de l’autel et de la charité4 », à ceci près que « diacre5 » désigne désormais un ministre ayant reçu l’ordination6, donc un homme. Que s’est-il passé ?
Le diaconat féminin gommé de l’Histoire
Le théologien Bernard Pottier, auteur de l’ouvrage de référence « Le diaconat féminin, jadis et bientôt (2021) » affirme qu’avant la Réforme grégorienne initiée au XIe siècle, les femmes (vierges, veuves ou épouses de cléricaux) pouvaient être ordonnées diacres. Ce n’est qu’après la Réforme que les femmes furent exclues du clergé.7
Le diaconat féminin disparaît courant du XIIe siècle8, tandis que la fonction de diacre se transforme en un statut transitoire vers la prêtrise. L’Église protestante sera la première à réintroduire le diaconat féminin dès le XVIe siècle, mais lui concédera un rôle caritatif et l’exclura d’emblée de toute fonction presbytérale. Il se laïcise même au XIXe siècle dans l’Église anglicane états-unienne. Au sein des Églises catholique et orthodoxe, le retour du diaconat féminin fait débat depuis la seconde moitié du XXe siècle et se heurte à une impasse théologique : l’ordination des femmes n’est pas (plus) permise.9
En 1967, le concile Vatican II réinstaure le statut de « diacre permanent10 », ouvrant deux sacres distincts depuis le diaconat : celui de prêtre et celui de diacre permanent11. Deux professions dont l’accès demeure donc réservé aux hommes.
Aujourd’hui, les partisan·es du diaconat féminin attendent une prise de position moderne de l’Église qui romprait avec la tradition. La question fit l’objet d’une commission d’étude en 2016, sans succès, et sembla trouver écho au Synode d’Amazonie de 2019 qui conclut sur la nécessité d’accorder une place plus importante aux femmes dans l’Église12 , y compris dans la direction de communautés13 . Alors qu’une conclusion favorable aux diaconesses était attendue au Synode sur la synodalité de 2024, le pape François a contre toute attente « exclu un diaconat féminin dans le cadre du sacrement de l'ordre14 » lors d’une entrevue télévisée en mai dernier15, réaffirmant le discours de ses prédécesseurs.
Un problème d’ordre théologique
Dans un article pour la revue en ligne Omnes, le Pr. Philip Goyret explique avec clarté que le sacerdoce ministériel se transmet d’homme à homme, fidèlement à l’exemple du Christ : Dieu a choisi de s’incarner dans un homme, qui a d’ailleurs sélectionné d’autres hommes pour l’aider dans sa mission16. La théologie catholique veut que les ministres agissent « in personna Chrisiti », en la personne et par imitation du Christ et de son sacerdoce. Raison pour laquelle il ne peut y avoir de femme ordonnée prêtre ou évêque17. Pour mémoire, la Congrégation pour la doctrine de la foi a proclamé en 1976 « que l'Église n'a en aucun cas la faculté de conférer l’ordination sacerdotale aux femmes et que cette sentence doit être considérée comme définitive par tous les fidèles18 ». L’exégète et théologienne Anne-Marie Pelletier estime que cet argument « malmène la théologie » car l’Incarnation « est l’entrée en Dieu dans notre humanité », pas la masculinité19.
Mais le diaconat n’est pas un sacerdoce. Il n’est soumis ni au même dogme20, ni à la même « interdiction définitive ». Le Pr. précise que « l'Église se limite, pour le moment, à maintenir la praxis [pratique] actuelle comme quelque chose de disciplinaire, en attendant le moment où la théologie dogmatique et ensuite le magistère21 se prononceront de manière définitive22 ». La porte reclapée par le pape serait-elle entrebâillée ? Pour l’heure, le droit canonique en vigueur dit : « Seul un homme baptisé reçoit validement l'ordination sacrée23 ».
Quand le droit civil s’oppose au droit canonique
Veer Dusauchoit est une « femme d’église ». Depuis 30 ans, cette dame pallie l’absence de prêtre en la paroisse de Herent en Brabant flamand. Avec le soutien d’autres bénévoles, elle célèbre les funérailles et les eucharisties24. Elle effectue spontanément un travail qui aurait pu (selon la praxis) incomber à un diacre. Encouragée par la position pro-diaconat féminin des évêques belges, Veer D. a voulu briguer la formation de diacre. Mais celle-ci lui a été refusée – notamment par Mgr Luc Terlinden, archevêque de Maline-Bruxelles – au motif que la formation ne la mènerait à rien, puisque l’ordination ne lui serait pas permise. Estimant que cette décision contrevient au principe d’égalité de genre, donc à la loi belge, elle a déposé plainte. Laquelle fut prise très au sérieux, puisque le tribunal a tranché en sa faveur, réclamant aux accusés un dédommagement de 1500 euros. L’opinion catholique se montre sceptique sur l’impact d’un tel jugement, dans la mesure où le Droit canonique prévaut sur la loi belge en ce qui concerne la gestion interne de l’Église.25, 26, 27, 28
Cette réaction de Veer D. résume la situation : « Je ne peux pas, pourtant vous [les évêques] le voulez. Il y a quelque chose qui n’est pas cohérent29 ». D’aucuns renvoient la patate chaude à la seconde session du Synode de la synodalité (automne 2024) qui accordera une attention au rôle des femmes dans l’Église30 et devrait discuter de comment l’Esprit saint « distribue ses charismes aux femmes31 ». Or, le document de travail du Synode32 ne mentionne pas le « diaconat féminin » et suscite des déceptions chez ses partisan·es.33
Une autorité féminine non ordinaire
Dans un dossier consacré aux femmes d’autorité dans l’Église catholique34, Le Journal Dimanche se réjouissait que, depuis vingt ans, de plus en plus de femmes accèdent en Belgique à des postes à responsabilités, exerçant même une forme d’autorité sur des prêtres.35 Mais il faut saluer en particulier la nomination de Rebecca Alsberge en tant que « déléguée épiscopale » par Mgr Luc Terlinden, car il s’agissait jusqu’ici d’une « mission dévolue à un évêque ayant fonction de vicaire général36 ». Un cas analogue est celui de Céline Ruffieux qui a succédé au vicaire épiscopal du diocèse de Fribourg (Suisse) : « je ne pouvais refuser qu’une femme reçoive une telle opportunité37 ».
En outre, plusieurs femmes ont été nommées « responsables de paroisse ou d’unité pastorale38 », questionnant « le rôle du prêtre comme pasteur d’une communauté locale39 ». Les femmes peuvent donc endosser certaines responsabilités communément exercées par les prêtres et les évêques (des hommes) ; responsabilités pouvant s’apparenter à une figure d’autorité. Le pape François a sur ce point rappelé que la fonction spécifique du prêtre ne réside pas dans le pouvoir, mais dans la présidence de l’Eucharistie « qui ne peut être déléguée40 ». Le rôle de la femme dans la liturgie, quand celle-ci intègre la hiérarchie ecclésiastique, reste donc à construire41.
Pour une théologie inclusive
La théologie catholique et le droit canonique ne sont pas en accord avec l’accès des femmes aux ministères ordonnés : diaconat, prêtrise et épiscopat leur sont fermés. Parallèlement, de plus en plus de femmes laïques accèdent à des postes à responsabilités au sein de la hiérarchie ecclésiastique. Mais si l’Église se dit prête à évoluer en repensant la place des femmes, elle semble attachée au modèle d’un Fils de Dieu dont la masculinité exclusive doit se mirer dans ses continuateurs. Même si elle entend « opérer un changement de mentalité42 », elle continue de penser que « la première différence que nous rencontrons en tant qu’êtres humains est la différence homme-femmes43 » et entend « honorer cette différence donnée par Dieu en vivant au sein de l'Église une réciprocité relationnelle dynamique comme témoignage pour le monde44 ». Couples et Familles pointe ici un double discours de l’Église qui pourrait n’être que semi-progressiste.
Le défi théologique est immense. Mais à l’heure où le patriarcat est à ce point décrié, le défi doit être relevé. Si la barrière contre l’ordination des femmes-diacres est dogmatique et fait fi de l’Histoire, l’Église doit mener son auto-critique. Une théologie féministe existe ! Elle ouvre des perspectives révolutionnaires. Il s’agit d’élargir l’image de Dieu·e45, par exemple en recherchant « les symboles féminins du divin dans la Bible46 », ou bien de « déposséder l’idée de Dieu de celle du genre47 ». Il faut reconnaître qu’en « Dieu le Père », il est difficile de voir autre chose qu’un homme tout puissant.
Couples et Familles souhaite que les lois de l’Église entrent davantage en résonance avec l’évolution des mentalités, de sorte qu’elles portent aussi bien que les nôtres le combat contre les discriminations. Dieu·e ne peut être discrimination.48
1 Belga et RTBF, « Les évêques belges plaident pour un diaconat féminin et la fin du célibat obligatoire », dans www.rtbf.be, 19/02/2024 (page consultée le 12/08/2024).
2 « Diacre », dans Wikipedia, 19/09/2003 (page consultée le 12/08/2024).
3 Philip Goyret, « La prêtrise et le diaconat sont-ils réservés aux femmes ? », dans omnesmag.com, 24/05/2024 (page consultée le 12/08/2024).
4 Conférence des évêques de France, « Les ‘ministres ordonnés’ : l’évêque, le prêtre et le diacre », dans , s. d. (page consultée le 12/08/2024) d’après Dom Robert Le Gall, « Dictionnaire de Liturgie », 3e éd., Paris : CLD, 2005.
5 « Les diacres formeraient un troisième niveau dans la hiérarchie de l'église. Leur tâche consiste à assister les prêtres et les évêques lors des cérémonies. Ils ne peuvent administrer le sacrement du baptême et assister au mariage qu'avec une délégation particulière. Ils prêchent la parole de Dieu et servent dans les communautés paroissiales (Alejandro Vázquez-Dodero, « Qui est responsable de l'Église et comment est-elle organisée en interne ? », dans omnesmag.com, 29/04/2022) ».
6 L’ordination est un « rite sacramentel par lequel un chrétien, généralement au cours d'une messe, reçoit des mains d'un évêque le sacrement de l'ordre dans un de ses trois degrés (diaconat, presbytérat, épiscopat) (Larousse) ».
7 Bernard Pottier, « Le diaconat féminin : jadis et bientôt », Bruxelles : NRT, 2021. Présenté sur : www.nrt.be.
8 Plusieurs spécialistes (Ivan Illich, entre autres) ont étudié l’effacement progressif des femmes et la montée effective du patriarcat à cette époque, renforcée par une religion chrétienne de plus en plus organisée. Dans son essai écoféministe « De la génération », la philosophe Émilie Hache dénonce comment le christianisme a imposé une vision « unisexe-masculine » de l’humanité à cette période, sous couvert d’une apparente égalité des sexes devant Dieu, qui ne serait en fait qu’une égalité face au salut et non une égalité sociale. Entre autres, en popularisant le mythe d’une Ève née de la chair d’Adam, dont l’institution du mariage chrétien hétérosexuel (en plein essor) joue en quelque sorte l’inversion (le retour à l’homme). L’Église s’acharne aussi à détourner les rites féminins des temps anciens liés à la régénération cosmique, jusqu’à priver le sexe féminin de son essence, dès lors remplacée par l’institution même de l’Église baptismale, Mère de tous les chrétiens. – Voyez Émilie Hache, « De la génération : enquête sur sa disparition et son remplacement par la production », Paris : La Découverte, 2024, p. 131-177.
9 « Diaconat féminin », dans Wikipedia, 03/06/2023 (page consultée le 12/08/2024).
10 « Désormais, le diacre aide l’évêque et ses prêtres dans le service de la parole, de l’autel et de la charité. Sous leur responsabilité, catéchèse, prédication, direction des prières de l’assemblée, célébration du baptême et des funérailles, bénédiction du mariage, administration du viatique et, en général, toute forme de service des pauvres, des malades, des jeunes, sont de sa compétence (Conférence des évêques de France : 4). »
11 « Diacre permanent », dans Wikipedia, 11/11/2005 (page consultée le 12/08/2024).
12 « Diaconat féminin », op. cit. : 9.
13 Christophe Henning, « Diaconat féminin : des déceptions et des questions après le ‘non’ du pape », dans www.lacroix.be, 24/05/2024 (page consultée le 12/08/2024).
14 Philip Goyret, op. cit. : 3.
15 L’analyse est publiée mi-août 2024.
16 « (…) la nature humaine masculine de Jésus-Christ est sacramentellement "prolongée" dans un "support" qui doit nécessairement être masculin pour être un support valable. N'oublions pas que l'incarnation du Fils de Dieu ne se termine pas avec son Ascension au ciel : Jésus-Christ était masculin et continue à l'être (Philip Goyret, op. cit. : 3). »
17 Philip Goyret, op. cit. : 3.
18 Ibid.
19 Anne-Marie Pelletier, « Un diaconat féminin égaliserait un peu mieux la vie chrétienne », propos recueillis par Catherine Escrive, dans www.lepelerin.com, 21/06/2023 (page consultée le 14/08/2024).
20 Il est « configuré » au Christ serviteur, le prêtre et l’évêque le sont au Christ tête. Pour approfondir : Sophie de Villeneuve, « Quand on parle du prêtre, que veut dire ‘in persona Christi’ ? », dans la-croix.com, 01/12/2021 et Diacre Didier Rance, « Le diacre, ‘icône vivante du Christ serviteur’ », dans diaconat.catholique.fr, 25/01/2018.
21 Le magistère de l’Église catholique est l’« autorité en matière de morale et de foi de l'ensemble des évêques et spécialement du pape, sur les fidèles catholiques (Wikipedia) ».
22 Philip Goyret, op. cit. : 3.
23 « Actuellement, c'est le can. 1024 du Code de droit canonique qui est en vigueur, qui dit : "Seul un homme baptisé reçoit validement l'ordination sacrée", et ceci s'applique aux trois degrés de l'ordre sacré : l'épiscopat, le presbytérat et le diaconat. La même indication se trouve au can. 754 du Code des Canons des Églises orientales (Philip Goyret, op. cit. : 3). »
24 On notera la contradiction avec l’affirmation du pape selon laquelle l’Eucharistie constitue une spécificité du prêtre qui ne peut être déléguée.
25 Victor de Thier, Joséphine Turli et Stéphanie Lepage, « Une femme ne peut pas devenir diaconesse : elle attaque l’Église catholique en justice », dans www.rtbf.be, 14/05/2024 (page consultée le 14/08/2024).
26 Belga, « Une Belge poursuit l’Eglise en justice après s’être vu refuser la formation de diacre », dans www.lesoir.be, 10/04/2024 (page consultée le 14/08/2024).
27 Raphaël Zbinden, « Évêques belges condamnés pour avoir refusé le diaconat à une femme », dans www.cath.ch, 27/06/2024 (page consultée le 14/08/2024).
28 Armelle Delmelle, « Le diaconat des femmes, ‘ça prendra encore du temps’ », dans www.cathobel.be, 19/04/2024 (page consultée le 14/08/2024).
29 Veer Dusauchoit, citée dans Belga, op. cit. : 26.
30 Il sera question « d'élargir les possibilités de participation et d'exercice de la coresponsabilité de tous les baptisés, hommes et femmes, dans la diversité de leurs charismes, de leurs vocations et de leurs ministères (Instrumentum laboris : 32). »
31 Christophe Godel, cité dans Raphaël Zbinden : 27.
32 « Instrumentum laboris » per la Seconda Sessione della XVI Assemblea Generale Ordinaria del Sinodo dei Vescovi (ottobre 2024). En ligne sur : press.vatican.va, 09/07/2024 (page consultée le 14/08/2024).
33 Raphaël Zbinden, « L’Instrumentum du Synode, ‘avancée’ ou ‘imposture’ ? », dans www.cath.ch, 15/07/2024 (page consultée le 14/08/2024).
34 Le Journal Dimanche, p. 7-10, hebdomadaire du 11/02/2024.
35 Christophe Herinckx, « Jusqu’où les femmes peuvent-elles aller ? », dans Le Journal Dimanche, p. 10, 11/02/2024.
36 Ibid.
37 Céline Ruffieux, « Je ne veux pas essayer de forcer une place », propos recueillis par Vincent Delcorps, dans Le Journal du Dimanche, p. 7, 11/02/2024.
38 Christophe Herinckx, op. cit. : 35.
39 Christophe Herinckx, op. cit. : 35.
40 Christophe Herinckx, op. cit. : 35.
41 « Je ne veux pas essayer de forcer une place. Mais il faut en créer une dans la liturgie, pour que je puisse être présente d’une manière ajustée (Céline Ruffieux : 37) », dit-elle en référence au fait qu’elle n’est pas prêtre à l’inverse de son prédécesseur.
42 « Dieu a choisi des femmes comme premiers témoins et messagers de la résurrection. En vertu du baptême, elles sont sur un même pied d'égalité, elles reçoivent la même effusion des dons de l'Esprit et sont appelées à servir la mission du Christ (...) pour cela, on doit en premier opérer un changement de mentalité : une conversion vers une vision relationnelle, de l'interdépendance et de la réciprocité entre femmes et hommes, des sœurs et frères dans le Christ, portant ensemble une mission commune (Instrumentum laboris : 32). »
45 En 2020, la Jeunesse étudiante catholique allemande avait proposé d’appliquer l’astérisque d’indistinction de genre à « Dieu* ». La même année, le colloque « Au nom de la Mère » s’était soldé par la publication de l’ouvrage « Dieu·e » par le collectif « Oh My Goddess ! », où le nom de la divinité porte le point médian, symbole de l’écriture inclusive (Frédéric Antoine, p. 5 : 46).
46 Pierrette Daviau, citée dans Frédéric Antoine, « Et si Dieu était une femme… », dans L’Appel, n°465, 03/2024, p. 6.
47 Sylvaine Ladrivon, citée dans Frédéric Antoine, « Et si Dieu était une femme… », dans L’Appel, n°465, 03/2024, p. 6.
48 Analyse rédigée par Olivier Monseur
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