Analyse 2024-09
Même si elles ne datent pas d’hier, les pédagogies alternatives continuent de faire couler l’encre. « La nouvelle femme », de Léa Todorov (2023) montre que le cinéma peut encore miser sur la vie de Maria Montessori, reflet de l’intérêt actuel des parents pour une « pédagogie nouvelle ». Toutefois, on parle peu de leur intérêt grandissant pour les écoles privées indépendantes qui s’inspirent pourtant en droite ligne de ces pédagogies.
Depuis une vingtaine d’années, l’enseignement privé accueille de plus en plus d’élèves et de nouvelles écoles ouvrent leurs portes. Non subventionnées, elles ne sont pas soumises aux exigences de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Elles jouissent donc d’une grande liberté, mais doivent trouver des fonds ailleurs : une substantielle participation financière des parents s’avère nécessaire. Couples et Familles a voulu savoir ce qui les motive malgré tout à faire ce choix.
Que désigne-t-on par « école privée1 non reconnue »
D’aucuns savent qu’en Belgique, l’enseignement est subdivisé en deux réseaux. D’un côté, l’officiel subventionné, dit public. De l’autre, le libre, dont le Pouvoir organisateur est indépendant ; il s’agit bien souvent de l’enseignement confessionnel catholique qui répond aux Diocèses et reçoit une partie d’argent public. Il existe aussi des établissements libres non confessionnels subventionnés, tels qu’Éole, à Namur, qui se définit comme une « école publique à pédagogie originale et diversifiée ». Pour autant, lorsqu’il est question « d’école privée non reconnue », cela désigne autre chose. Il ne s’agit pas non plus des écoles privées internationales, pour la plupart reconnues sans être subventionnées.
En effet, il existe une minorité d’établissements qui choisissent, par conviction politique et pédagogique, de se maintenir en marge des réseaux conventionnels. En contrepartie, ils ne reçoivent ni subvention ni reconnaissance, pour deux raisons. Premièrement, ces écoles accueillent un nombre d’élèves inférieur au seuil exigé (104 enfants). Deuxièmement, dans la mesure où elles misent sur leur liberté pédagogique, celles-ci refusent de se soumettre au programme de la FWB. N’étant pas reconnues, elles ne peuvent délivrer de certificat d’étude officiel et doivent s’en remettre au jury central.
Un enseignement hors de contrôle ?
L’Administration générale de l’enseignement (AGE) tient un compte commun des enfants scolarisés à domicile avec ceux inscrits en école indépendante. Les parents qui ont fait ce choix remplissent la « Déclaration d’enseignement à domicile2 » où ils cochent en vérité l’option « en dehors du domicile » et précisent le nom de l’école. L’administration n’est pas à un paradoxe près3. Ensuite, puisque « tout enfant relevant de l’enseignement à domicile est susceptible d’être convoqué à un contrôle du niveau des études et ce, à tout moment4 », ceux des écoles indépendantes ne font pas exception. Ce contrôle sert à « vérifier que le niveau atteint est suffisant au regard du niveau attendu de la part des enfants scolarisés dans une école organisée ou subventionnée par la FWB ». La FWB5 se réserve ainsi un relatif « droit de regard6 » sur ces enseignements parallèles. Par ailleurs, « l’encadrement pédagogique mis en place pour l’enfant est également évalué7 ».
Les écoles privées indépendantes en chiffres
Pour l’année scolaire 2015-2016, l’AGE recensait 385 enfants inscrits en écoles privées non reconnues. Pour 2019-2020, ils étaient 836, plus du double8. Après une légère baisse en 2020-2021 (période de crise sanitaire) où ils n’étaient plus que 7519, une forte hausse est depuis lors constatée : pour l’année 2023-2024, ils dépassaient le millier d’individus10. Quant au nombre d’écoles indépendantes, il était estimé en 2020 à 53 ; dont 19 écoles primaires, 23 secondaires, 7 dispensant les deux et 4 dédiées à l’enseignement spécialisé. Cette année-là, la moyenne de fréquentation aurait donc avoisiné 14 élèves par école, sachant que 17 d’entre elles n’accueillaient pas plus de 4 enfants11. En 2023, il y avait 79 écoles indépendantes12, une hausse de 50 % pour un nombre d’élèves ayant seulement augmenté de 35 %. La moyenne de fréquentation serait ainsi de moins de 13 élèves par école…13 En trois ans, elle aurait donc baissé.
Ce qui doit être attribué à une exigence primordiale : pour qu’un enseignement de qualité soit dispensé à chaque enfant, avec l’attention qu’il mérite, cela exige des groupes d’élèves restreints. Une différence avec les réseaux traditionnels, où une seule classe peut contenir à elle seule davantage d’élèves qu’une école indépendante tout entière.
Proportionnellement à la population écolière et estudiantine totale de la FWB, les enfants scolarisés en école indépendante représentent moins d’un cinquième de pourcent14 ! Une goutte d’eau. Mais qui fait vibrer tout le vase…
Pourquoi l’enseignement privé préfère les pédagogies alternatives ?
Un premier intérêt le plus facilement observable est donc la quantité modeste d’élèves, qui a pour effet de faciliter le travail des enseignants. La pédagogie différenciée prend ici tout son sens : ces conditions permettent à chaque élève de recevoir une attention dédiée et d’avancer à son rythme. « On accompagne ceux qui ne rentrent pas dans le moule15 ». Aux antipodes de ce modèle, l’enseignement traditionnel est critiqué pour le surpeuplement des classes. Un problème sérieux qu’essayent vaguement de réguler les pouvoirs publics, sous la pression des syndicats des enseignants. Mais les objectifs visés sont archi-modestes (24 élèves par classe en maternelle, réduire davantage serait impayable16) et semblent difficiles à tenir du fait d’une pénurie d’enseignants constante.17,18,19
Un deuxième avantage réside, nous l’avons vu, dans l’affranchissement du programme. Ces écoles n’ont pas de compte à rendre en ce qui concerne la façon d’aborder la matière ou d’en évaluer l’assimilation. Elles se passent volontiers de système de cotation. Tel savoir ne doit pas nécessairement être acquis avant tel autre, ni en même temps par tous les élèves de la classe ; laquelle peut d’ailleurs être multi-âges. Cette liberté permet aux auteurs du projet scolaire indépendant de croiser les sources d’inspiration jugées dignes d’intérêt : Maria Montessori et Célestin Freinet, souvent cités, mais aussi Ovide Decroly, Frédéric Lenoir, Céline Alvarez… Des anciens aux côtés de figures contemporaines qui inspirent de plus en plus l’enseignement traditionnel20, mais où la mise en pratique se heurte au manque de moyens – comme l’acquisition du matériel Montessori – ou à l’inadaptabilité de l’environnement scolaire : trop de béton, pas assez de verdure.
En effet, un troisième avantage est que ces écoles privilégient un emplacement en contact avec la nature. La prairie et quelques arbres peuvent tenir lieu de cour de récré où l’enfant peut explorer son agilité en toute sécurité21. La liberté de mouvement et de posture, même pendant les cours, est un enjeu pédagogique avec lequel l’enseignement traditionnel a creusé un fossé difficile à combler22. Il n’est cependant pas impossible d’y voir fleurir de belles initiatives, comme la Cité École Vivante (secondaire) qui vient d’ouvrir ses portes à Liège. Son nom indique qu’elle s’inspire des principes de la démocratie grecque, tant dans sa « gouvernance partagée » que dans sa pédagogie, axée notamment sur l’interaction avec la nature et le vivant23. Couples et Familles se réjouit des alternatives, respectueuses des enseignants, des élèves, de l’écologie… et abordables pour le portefeuille des parents. Mais si des enseignants ressentent le besoin de créer ce genre alternative, ne serait-ce pas parce que le modèle conventionnel qu’ils ont éprouvé est « pourri24 » ?
Un monde idyll… hic !
La double qualité, alternative et indépendante, a malheureusement un prix. Et non des moindres : « il revient aux parents d'effectuer un choix judicieux en fonction de leur budget et des valeurs qu'ils défendent25 ». Puisqu’elles ne reçoivent pas de subvention, ces écoles ont besoin de l’investissement des parents pour fonctionner. Elles fixent donc un minerval annuel très variable d’un établissement à l’autre : entre 4500 € et 13 650 € selon nos recherches26, payable par mensualités. La plupart offrent une réduction si l’on inscrit aussi un frère ou une sœur. S’ajoutent encore des frais de dossier, d’éventuels frais de matériel et de garde. C’est un investissement pour lequel les parents réfléchissent à deux fois.27
Certains franchissent le pas. Une raison souvent évoquée concerne l’apprentissage des langues, lié à une vision du monde plus actuelle.28 Si cet argument concerne davantage les écoles privées internationales, les autres écoles privées peuvent aussi proposer l’immersion dès le plus jeune âge. Un autre argument est celui du nombre d’élèves restreint, associé à une meilleure ambiance et une meilleure interactivité.29 Mais la préoccupation principale des parents est d’offrir le meilleur à leur enfant. Certains considèrent que « la qualité de l’enseignement public est en baisse30 », du point de vue de l’acquisition des savoirs31 que du point de vue de l’ambiance à l’école.
Dans leur présentation, ces écoles visent l’autonomie, l’estime de soi, l’amour d’apprendre, et bien sûr mettent en avant un cadre bucolique rassurant et épanouissant. Une voie que l’enseignement traditionnel ne peut suivre, en général, que difficilement, entravé par une complexité institutionnelle croissante32 et par une tendance au décrochage des élèves33 aussi bien que des enseignants34,35. Couples et Familles appelle donc les pouvoirs publics à désentraver l’enseignement et à le refinancer généreusement. Il faut revaloriser le métier d’enseignant tout en restructurant l’environnement scolaire, qu’il soit plus humain et naturel, moins stressant. Qu’enfin la sacro-sainte pédagogie active cesse de s’activer dans le vent. Mais il s’agit surtout d’offrir à tous les mêmes chances d’accéder à un enseignement « gratuit » de qualité36.
1 Lorsqu'on parle d'écoles privées, on peut penser à la privatisation des sociétés publiques. Notre analyse ne s'attaque pas aux dangers que représenterait une privatisation massive de l’enseignement public en Belgique. Les conséquences d’un tel processus sont actuellement observables dans les pays anglo-saxons, où les étudiants sont amenés à contracter des prêts pour avoir le privilège de suivre des cours dans des universités cotées en bourse. La marchandisation de l’enseignement et ses dangers ont également été pointés en Belgique, relativement aux dérives du Pacte d’excellence sur le long terme, en ce qu’il participerait à « un appauvrissement de l’enseignement officiel face au développement de l’enseignement privé », amenant à toujours plus de coupes budgétaires et à une « concurrence effrénée » d’où émerge une « dualisation » entre « écoles d’élites et écoles ghettos ». Pour approfondir : « Michelle Zanatta, « Vers une privatisation de l’enseignement francophone : analyse rétrospective et pistes de réflexion », analyse de l’IHOES n°221, 28/12/2022 ».
2 Cette déclaration se fait en ligne ou sur papier, et est à adresser chaque année entre le 15 juin et le 5 septembre précédant l’année scolaire au Service de l’enseignement à domicile,service de la Direction générale de l’enseignement obligatoire.
3 À propos de paradoxe, il faut dissiper une possible confusion quant à l’ambition du MR « de réduire de 50 % le nombre de jeunes en enseignement à domicile d’ici 2028 » ainsi que mentionné dans sa « Déclaration politique communautaire », p. 29. En effet, sauf contre-indication dans les jours à venir, le MR vise ici les enfants physiquement scolarisés à domicile, et non ceux « assimilés » inscrits dans des écoles privées. Les mesures qui pourraient en découler concerneraient, à priori, « un encadrement pour les élèves en grande détresse scolaire ». Toutefois, un point laisse planer le doute : « la révision du décret fixant les conditions pour pouvoir satisfaire à l’obligation scolaire en dehors de l’enseignement organisé ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles ». Rien de concret ne permet actuellement de penser que cela aura un impact sur les écoles privées.
4 FWB, « Contrôle du niveau des études dans l’enseignement à domicile ou assimilé », dans enseignement.be, s. d. (page consultée le 26/08/2024).
5 Ibid.
6 Les réseaux traditionnels, l’officiel et le libre, sont soumis au pouvoir régulateur de la FWB, qui « fixe les règles applicables en matière d'enseignement quel que soit le PO ». Ces règles, qu’on peut par exemple retrouver à travers les socles de compétence, ou le référentiel du tronc commun, ne s’appliquent pas aux écoles privées non reconnues. Or, ils fixent les niveaux de compétences à atteindre par tous, en vue notamment d’obtenir le CEB.
8 M. LA., « De plus en plus d’élèves en écoles privées », dans www.levif.be, 10/04/2020 (page consultée le 22/08/2024).
9 Anne Pollard, « Les écoles privées en plein boom en Wallonie », dans www.lavenir.net, 31/08/2021 (page consultée le 22/08/2024).
10 Administration générale de l’enseignement (AGE), « Les indicateurs de l’enseignement 2023 », p. 28-29. En ligne sur : www.enseignement.be.
12 Romain Veys, « Les écoles privées ont le vent en poupe », dans www.lavenir.net, 20/08/2024 (page consultée le 22/08/2024).
13 Dans l’édito de l’Avenir n°194 (20/08/2024), Romain Veys évoque un autre chiffre, mais ne cite pas ses sources : « certaines estimations font état à la grosse louche [de] 8000 élèves qui fréquenteraient la centaine d’écoles privées » reconnues ou non. Ce qui nous donne une moyenne de fréquentation d’environ 81 élèves par établissement. Mais il est difficile d’évaluer dans cette estimation la part des écoles privées non reconnues.
14 D’après l’AGE (10), les enfants scolarisés à domicile représentent 0,44 % des élèves, pour un total d’environ 3000 individus, parmi lesquels environ le tiers sont inscrits dans des écoles privées non reconnues.
15 Audrey Nangant, dans Anne Pollard, op. cit. : 9.
16 Céline Bouckheart, « Rythmes scolaires, classes trop peuplées… La ministre de l’Enseignement Caroline Désir a répondu à vos questions », dans www.levif.be, 11/02/2022 (page consultée le 26/08/2024).
17 Belga, « Gratuité scolaire, taille des classes… voici les nouveautés de la rentrée 2024 », dans www.lesoir.be, 26/08/2024 (page consultée le 27/08/2024).
18 La rédaction et Martin Caulier, « Rentrée scolaire : la nouvelle limite de 24 élèves par classe en maternelle, un casse-tête pour les directions », dans www.rtbf.be, 26/08/2024 (page consultée le 27/08/2024).
19 La Ligue de l’Enseignement et de l’Éducation permanente, « Jeune enseignant : toutes ces choses que l’on ne m’a jamais dites », dans ligue-enseignement.be, 06/03/2020 (page consultée le 27/08/2024).
20 « Un accompagnement pédagogique a été mené en Belgique sur demande de la ministre de l'enseignement Marie-Martine Schyns, afin d'aider 750 enseignants à s'engager dans un renouveau pratique plus respectueux des besoins de l'enfant. L'accompagnement s'est déroulé sur huit journées de rassemblement, d’octobre 2018 à mai 2019. » Céline Alvarez, chargée de cette mission, nous livre un compte-rendu de cette expérience dans son ouvrage « Une année pour tout changer (Les Arènes, 2019) ».
21 « Une yourte, une maison familiale, un hectare de verdure alentour, un étang et un potager forment le décor de l'école des Deux Chênes, à Modave. Une vingtaine d'enfants de 2 à 12 ans y suivent un enseignement privé. Ici, les cours théoriques passent en second plan. Le projet se base avant tout sur le développement de l'enfant en tant qu'être humain. (Anne Pollard : 9) ».
22 Voyez Sophie Marinopoulos, « Ce que les enfants nous enseignent », Paris : Les Liens qui libèrent, 2024 : « L’éducation à base de ‘ne pas’ s’est étendue à nos pédagogies devenues complices de l’enfermement des enfants. Les jardins des crèches, les cours d’école n’ont pas d’arbre (…). Tout ce qui touche à la terre ou au ciel est condamné à ne pas approcher nos enfants. Résultat : ils ne se connaissent pas (p. 32) ».
23 Site Web de la Cité Ecole Vivante.
24 Romain Veys, « Les écoles privées ont le vent en poupe : ‘Je me suis assez vite rendu compte que l'enseignement public était totalement pourri’ », dans www.lavenir.be, 18/08/2024 (page consultée le 27/08/2024).
25 Régie des Médias Régionaux, « Écoles privées: avantages et inconvénients », dans www.lavenir.be, 18/01/2023 (page consultée le 27/08/2024).
26 Les écoles privées internationales peuvent être plus chères, comme l’École Internationale Montgomery qui demande entre 23 690 € et 30 754€ selon l’année, en plus des 2 000 € de frais de dossier annuel ! Ce sont surtout ces écoles qui véhiculent une certaine image élitiste de l’enseignement privé. Notez que les tarifs de cette école ont sacrément augmenté depuis le témoignage de Laurent (cf. infra : 27).
27 « Laurent a choisi l’École Internationale Montgomery (EIM) pour sa petite dernière, Louise. (...) Minerval annuel : de 17 000 € à 22 000 € en fonction de l’année scolaire. (…) Concernant le prix, il reconnaît qu’il s’agit d’un "sacrifice" et qu’il n’aurait pas eu les moyens d’inscrire ses 4 enfants en même temps dans cette école (Vews : 28) ».
28 « Qui sont ces Belges qui choisissent l'école privée ? », dans www.rtbf.be, émission Vews du 09/09/2019 (page consultée le 27/08/2024).
29 « Ce qui nous a séduits dans le choix de cette école, c’est l’aspect d’une petite école où il y a une centaine d’élèves, des classes de dix personnes (Vews : 28) ».
30 Maïli Bernaerts, « Souvent mal vues, les écoles privées séduisent de plus en plus : ‘La qualité de l'enseignement public est en baisse’ », dans www.lalibre.be, 30/09/2019 (page consultée le 27/08/2024).
31 La Ligue de l’Enseignement et de l’Éducation permanente, « PISA 2022 : les résultats de l'enquête », dans ligue-enseignement.be, 06/12/2023 (page consultée le 27/08/2024).
32 Voyez : Xavier Dumay, et al., « L’école face à la complexité : Désinstitutionnalisation, globalisation, accélération », Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur, 2023.
33 La Ligue de l’Enseignement et de l’Éducation permanente, « Un décrochage scolaire alarmant », dans ligue-enseignement.be, 28/03/2023 (page consultée le 28/08/2024).
34 Marine Goethals, « Parcours du débutant, parcours du combattant : Jeunes profs en décrochage scolaire », analyse de CPCP n°383, 09/2019 (page consultée le 28/08/2024).
35 « Nombreux enseignants consultent pour un burn-out dans mon cabinet car ce métier nécessite d'être multi-tâches et demande une charge mentale assez importante. Au bout d'un moment, ils lâchent car ils sont épuisés tant physiquement que mentalement. La situation fait que de plus en plus, on leur demande des tâches administratives, du bénévolat dans le cadre d'activités extra-scolaire » – Sally Das, « Vis ma vie de prof ! La détresse des enseignants », 20/05/2020 (page consultée le 28/08/2024).
36 Analyse rédigée par Olivier Monseur.
Pour approfondir les sujets des écoles alternatives et privées, voyez nos analyses :
« Les écoles alternatives : la solution ? »
« Vive la rentrée ! Peu importe l'école ? »
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