Il arrive que des images à caractère pornographique surgissent sans crier gare et s’affichent sous des yeux qui ne les ont pas sollicitées, tout comme il se peut aussi que celles-ci répondent à une rapide recherche effectuée par curiosité, etc. Dans tous les cas, le jeune (parfois très jeune) confronté à ce type de contenu ne devrait pas rester seul avec les éventuelles interrogations qui s’ensuivent s’il se sent choqué, décontenancé, mal à l’aise… voire préoccupé par ce qu’il a vu — et pas nécessairement compris.

S’il est indéniable qu’il revient en partie à la société de faire en sorte que ce type de contenu ne parvienne pas jusqu’aux yeux des plus jeunes, le fait est qu’elle échoue dans cette tâche : jamais il n’a été aussi facile d’accéder à du porno. Ainsi, l’exposition précoce à la pornographie est une réalité qu’il ne faut pas ignorer. Pour y faire face, différents intervenants tels que acteurs de l’EVRAS, milieux associatifs, mais aussi, parents, ont un rôle non négligeable à jouer pour briser le silence trop souvent présent autour de ce thème.